La fédération des buralistes d’Ille-et-Vilaine et les référents sûreté de la gendarmerie ainsi que de la police ont organisé conjointement une réunion d’information – avec le soutien de Formation Buralistes – sur la détection des arnaques et les moyens de s’en protéger, rapporte Ouest France dont nous reprenons l’essentiel de l’article.
À l’heure du numérique, les buralistes du département se mettent en réseau pour partager entre eux – et avec la gendarmerie ainsi que la police – les informations permettant d’intercepter les délinquants.
« Nous avons mis en place « alerte signal buraliste 35 » en février 2020. C’est un réseau protégé permettant l’échange d’information messages, photos, vidéos, sons, entre professionnels et avec les services de police et de gendarmerie. Avec ces remontées, nous sommes informés en temps réel » a expliqué Laurent Chapparo, le commandant de la compagnie de Gendarmerie de Montfort-sur-Meu.
•• Lors de la réunion, un formateur a dressé un tableau des différentes arnaques auxquelles les buralistes doivent faire face. La fraude au code de paiement est la plus redoutable. Pour s’emparer des codes, différentes méthodes sont employées : faux appel téléphonique de la hotline, visite de faux techniciens …
Une autre arnaque courante consiste à détourner l’attention au moment du paiement. « Ce sont des gens bien organisés, bien renseignés, qui vont tenter de vous mettre dans une situation de stress, à un moment de forte affluence où vous n’avez pas le temps de vous interroger » a insisté le gendarme.
•• Laurent Chapparo souligne aussi que le fait d’être un réseau permet d’identifier plus rapidement le modus operandi des délinquants qui ont tendance à renouveler l’arnaque qu’ils ont mise au point. Une sorte de signature qui permet de les suivre à la trace et de les intercepter …