« L’événement de pollution aux particules cancérigènes », qui frappe ces jours-ci nombres de villes et qui a amené à la double décision, sur Paris, de la gratuité des transports publics et de la circulation alternée, suscite forcément bien des commentaires. Souvent contradictoires.
Cependant, tous les avis concordent pour dresser le lourd échec des politiques de prévention, telles qu’elles ont été menées jusqu’à maintenant.
On note une certaine confusion dans l’énoncé des conséquences de ce type de pollution où l’activité des hommes se combine à la climatologie : on parle de décès possibles chez des personnes particulièrement faibles des poumons et de développements de cancer du poumon, sans donner de chiffres, du moins au niveau des pouvoirs publics. Alors que le programme Cafe (Clean Air for Europe), mené par la Commission européenne, attribue à cette forme de pollution le chiffre de 42 000 morts en France, par an …
On remarque une vive polémique sur le rôle néfaste de certains « lobbys ». Celui du diesel étant particulièrement dénoncé. Cible facile. Mais sans débat équilibré, alors que tous les arguments méritent d’être examinés et surtout, concernant l’énergie, d’être mis en perspective.
Un sujet avec beaucoup d’émotion médiatique, une certaine improvisation politique, un échec des politiques de prévention … cela rappelle quelque chose.