La proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites, présentée par le groupe des députés Liot (Libertés, Indépendants, Outre-Mer et Territoires dont l’un des porte-paroles est Charles de Courson / ndlr) est « en réalité une machine à déception », a déclaré, ce 12 mai, le ministre du Travail Olivier Dussopt, jugeant très peu probable que le texte soit voté au Parlement.
Nous reprenons partiellement cette dépêche de l’AFP dont le sujet fiscalité tabac n’est pas exempt …
« La réalité, c’est qu’avec ce type d’initiative, ça ne peut faire qu’une chose : c’est une machine à déception », a déclaré le ministre sur Europe 1.
Selon le ministre, « c’est un texte qui n’offre aucune solution ». La proposition de loi du groupe Liot a un impact sur les finances publiques de « 15 milliards d’euros par an », a-t-il dit. « Comment finance-t-on cela? On laisse filer les déficits? On creuse la dette? On fait des économies ailleurs? Il faut que le groupe Liot et tous ceux qui veulent voter le texte nous disent où on prend l’argent ».
Si l’on choisit d’augmenter les cotisations des Français, cela se traduirait, selon Olivier Dussopt, par une hausse moyenne « entre 700 et 1 000 euros » pour tous les Français.
Quant à augmenter la fiscalité sur le tabac, comme le propose Liot, « si on suivait leur raisonnement, le paquet passe à 20 euros », avance le ministre. « Qu’ils l’assument. Cela s’appelle le pouvoir d’achat », a-t-il ajouté.