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22 Juin 2016 | Profession
 

Panini euro 2016Lancé il y a cinquante ans, les vignettes Panini n’ont pas pris une ride … Et, il n’y a pas que dans les cours d’école que les fameux stickers, à l’effigie des stars de la compétition, s’échangent. Nombre d’entreprises ont ainsi commandé des packages albums/pochettes.

Si le nombre d’étiquettes fabriquées – avec un soin qualitatif exceptionnel – dans l’usine italienne de Modène et la contribution de chiffre d’affaires espérée restent jalousement gardée par l’entreprise, une étude de NPD Groupe révèle que le pack de cartes de Panini Euro 2016 était, avant même le début de la compétition, le jeu le plus vendu en France : 537 000 paquets écoulés à la mi-mai (la pochette de cinq stickers est vendue 70 centimes). 

• La seule inconnue, c’est le parcours de l’équipe de France … qui va décider de la durée de vie de l’album. « Si elle atteint les quarts de finale, on peut espérer que les pochettes se vendent jusqu’en septembre-octobre », a confié Isabelle Fillon, responsable marketing et communication de Panini en France, au Parisien. En revanche, en cas d’élimination prématurée, l’album peut finir au placard comme lors du Mondial de 2010.

• Cette année, les albums se sont multipliés et Panini s’est assuré plusieurs collaborations. Coca-Cola, partenaire de la compétition, a ainsi acheté deux pages dédiées aux Bleus dans l’album Euro 2016.

De son côté, Carrefour a lancé, avec la Fédération française de football, son propre album, « Fiers d’être Bleus » : les étiquettes sont vendues en caisse mais plus aucun album n’est disponible. Même la boutique Colette, « temple de la mode », propose son album dans lequel des DJ ou des figures de la mode remplacent les footballeurs.

Confirmation du côté indémodable de la formule lancée par la petite étiquette Panini.