Président de la fédération des buralistes de Normandie-Maine (et administrateur de la Confédération), Alain Clouet vient d’accueillir le 5 000ème point « Nickel » national sur son territoire (à La Flèche / voir Lmdt des 7 juin et 21 mai).
Dans une interview au Maine Libre (du 10 juin), il revient sur le développement du Compte Nickel dans le réseau des buralistes.
•• « Je suis très heureux que le 5 000ème point Nickel soit dans notre fédération. C’est le résultat de plus de quatre ans de développement. J’y ai cru dur comme fer, dès le départ. C’est une solution qui n’était pas proposée par les autres réseaux (…) L’enregistrement sur la borne se fait simplement. C’est ce que le client apprécie.
•• « Nous sommes avant tout un réseau de proximité. Au niveau national, on draine tous les types de clients, de toutes les couches sociales. Forcément que le réseau Nickel ne s’est pas trompé en s’adressant aux buralistes (…) On a mis cette solution en place pour permettre à ces personnes, exclues justement, de trouver une solution pour retrouver une dignité dans la vie. Pour le buraliste, cela fait rentrer un autre type de clientèle dans nos points de vente.
•• « On ne compense pas la baisse des ventes de tabac par la solution Nickel. Par contre, ça y contribue. C’est aujourd’hui le point de départ de ce que sera le bureau de tabac de demain.
« On est en train d’étudier beaucoup de services au niveau national. De développer des services publics. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant. Mais en voyant le succès de Nickel chez les buralistes, l’État a bien compris aujourd’hui qu’il valait mieux s’adresser aux buralistes pour proposer de nouveaux services. »