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28 Juil 2015 | Trafic
 

Saisie Cannabis Vitrolles« Depuis 2012, j’ai veillé à créer des zones de sécurité prioritaires, notamment à Marseille, et à renforcer les dispositions permettant d’agir contre les trafics et notamment la drogue. Et nous en voyons les résultats. Ici, ils sont particulièrement spectaculaires ».
Il fallait bien qu’hier 27 juillet – jour de publication de chiffres peu reluisants en matière de lutte contre le chômage – le président Hollande puisse présenter des résultats.

Ce fut à l’occasion de la saisie record – effectuée ce dimanche 26 juillet dans une villa de Vitrolles – de 5,8 tonnes de cannabis venant du Maroc. Grâce au travail de l’Office central pour la Répression du Trafic illicite de Stupéfiants (Octris) et de la police judiciaire de Marseille.

Car il n’y a pas que les fermes clandestines de cannabis (voir Lmdt des 6 juillet et 18 juin), le trafic « classique » continue à se développer sur un marché français que les services du ministère de l’Intérieur soupèsent à 300 tonnes. Et où la demande continue à se révéler vivace (voir Lmdt des 13 mai et 25 avril).

De cette affaire, on retirera, pour le moment, les enseignements suivants. Sachant qu’il arrive que trafics de cannabis et de tabac se côtoient, quand ils ne se mêlent pas (voir Lmdt du 21 décembre 2014) :
. le professionnalisme des jeunes opérateurs, jusque là arrêtés : trois hommes de moins de 25 ans ; « des hommes aguerris à leur fonction, travaillant très bien » selon les déclarations de la police … qui les connaissait ;
. l’extrême ramification des débouchés : le stock saisi semblant destiné à Marseille, aux lieux de vacances du Sud et à la région parisienne.

Les faits sont là. En matière de trafic de cannabis, il y a encore beaucoup de soucis à se faire.

La dernière très grosse saisie de cannabis a été faite par les Douanes : 7,6 tonnes à Hendaye en avril 2013.