À l’ouverture
• Var. Un buraliste de Fréjus venait à peine d’ouvrir quand un individu masqué a surgi, ce jeudi 22 juin entre 6 heures 30 et 7 heures.
Un client était toutefois déjà là quand l’agresseur a sorti son arme et a demandé le contenu de la caisse.
Arrivé à pied, il serait reparti en courant, après s’être fait remettre quelques centaines d’euros en espèce ainsi que plusieurs cartouches de cigarettes.
De la prison pour les braqueurs de buralistes
• Gironde. Le tribunal correctionnel de Libourne a condamné, ce 20 juin, deux trentenaires – de la même famille et originaires du Libournais – pour avoir braqué des buralistes à Galgon (12 kilomètres de Libourne, Gironde), et au Fouilloux (au sud de la Charente-Maritime).
Le 4 avril 2020, vers 6 heures du matin, deux individus cagoulés se présentaient à l’ouverture du bar-tabac à Galgon. Ils ont menacé l’employée avec des armes de poing, l’ont immobilisée avec des colliers de serrage. Ils se sont emparés du fonds de caisse, de cartouches de cigarettes, de tabac à rouler et de cigarettes électroniques pour une valeur de quelque 37 000 euros. Ils sont repartis dans un utilitaire Fiat blanc sans plaque d’immatriculation. L’employée, traumatisée, a été délivrée un peu plus tard par une collègue …
Une dénonciation a accéléré l’enquête des gendarmes. Chez l’un des suspects, sont retrouvées des cartouches de cigarettes, dont les numéros de série correspondent à celles dérobées. Mais aussi des armes et des vêtements susceptibles d’avoir été utilisés pendant l’opération.
Un rapprochement est fait, par ailleurs, avec une affaire similaire survenue le 20 mars 2020 au Fouilloux. Un individu s’était introduit en fin de journée tabac-restaurant, pour y dérober, sous la menace, numéraire et cartouches de cigarettes. La gérante s’était lancée à la poursuite de son agresseur, seule à pied puis en voiture avec un voisin. Le malfaiteur avait été vu en train de monter dans un véhicule à l’immatriculation masquée, conduit par un complice.
Malgré leurs dénégations, le tribunal a condamné les deux prévenus à cinq ans dont une année assortie d’un sursis probatoire pendant deux ans. Un autre prévenu, qui avait acheté des cartouches à la sauvette, sans savoir qu’elles provenaient d’un vol, devra s’acquitter, quant à lui, de 80 jours-amendes à 10 euros pour recel.