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16 Fév 2025 | Profession
 

L’interdiction des « puffs » a été définitivement votée par le Parlement (voir 13 et 14 février). À Vannes (Morbihan), certains buralistes avaient anticipé cette mesure, d’autres retirent ces cigarettes électroniques jetables de leurs rayons et renvoient leurs stocks aux fournisseurs. 

Les « puffs » font leurs cartons, annonce Le Télégramme dont nous reprenons l’article.

Les buralistes vannetais, qui s’attendaient au passage de cette loi, ont donc retiré les petits tubes colorés de leurs étagères, et s’apprêtent à les renvoyer à leurs fournisseurs : « Ils nous les reprennent » explique Hervé Dubot du « Chiquito », « aucune idée de ce qu’ils en font ensuite : sont-elles détruites ? Envoyées dans d’autres pays où c’est encore légal ? ».

Certains avaient même arrêté d’en commander depuis un certain temps, comme le patron d’un bar-tabac près de de l’Hôtel de Ville. « Je n’en ai plus depuis longtemps, car ça fait un an qu’on sait que ça va être interdit » explique-t-il, « hier, j’ai reçu un SMS de la Seita m’indiquant que je ne pouvais plus en vendre. »

« Encore une fois, l’État ne s’attaque pas aux véritables problèmes : il ne faut pas interdire la vente de tel ou tel produit, mais interdire la consommation de tabac et associés aux moins de 18 ans ! » fait valoir le même buraliste.

Au « Tabac du Port », le buraliste s’exaspère lui aussi : « nos politiques devraient plutôt s’attaquer à la lutte contre la drogue ou la contrebande par exemple … » (Photo : Le Télégramme)