En déplacement dans le Tarn, Philippe Coy et Sandra Salgado (secrétaire générale) sont venus promouvoir le Fonds de transformation auprès des 145 buralistes du département. 40 % l’ont déjà utilisé ou on fait une démarche dans ce sens.
« Notre volonté d’évoluer témoigne du rôle incontournable que les buralistes détiennent au cœur de nos territoires » explique Philippe Coy, dans La Dépêche du Midi. « Nous sommes le dernier commerce de proximité. Nous sommes des commerçants d’utilité locale, nous l’affirmons et nous l’appliquons, en respectant notamment l’engagement pris dans le cadre d’un protocole signé avec l’État en 2018 ».
•• L’objectif est donc clair : aboutir à un nouveau modèle de commerce, moins dépendant du tabac, en remplissant pleinement le rôle de « commerçant d’utilité locale ». « Notre ambition c’est aussi de devenir la marketplace des territoires en intégrant des produits locaux dans ces commerces » ajoute-t-il.
Même si les attentes peuvent différer entre centre-ville et milieu rural, la transformation des buralistes a déjà été entamée avec la mise en place de services de Paiement de Proximité (amendes et impôts) ou le dépôt de pain. Certains proposent déjà des produits locaux à la vente. « Le but c’est vraiment la multiplication des sources de revenus » insiste la Confédération des buralistes.
•• Stéphane Hureau, buraliste à Albi, a fait appel à ce fonds pour réaliser des travaux de modernisation de son commerce. Sens de la circulation, espaces de vente … Tout va être revu pour notamment mettre en valeur les produits du territoire (photo).
« Il reste encore des indécis dans le département. À nous de leur faire changer d’avis » conclut Philippe Coy.