Le principe de précaution est parfois appliqué de manière trop large en France. Une interdiction, pour être efficace, doit avoir un substitut, au risque de voir les comportements devenir encore plus à risque, souligne Cécile Philippe (présidente et fondatrice de l’Institut Molinari) dans une tribune des Échos. Extraits.
(…) L’approche à l’égard des comportements dits « à vices » est devenue excessivement moralisatrice au fil du temps, comme nous le mesurons dans la 5ème édition de l’indicateur des États moralisateurs (voir 15 octobre 2023, 2 décembre 2019).
Elle ne vise pas à réduire les risques systémiques, qu’il faut veiller à endiguer en raison de leur nature multiplicative, ni à lutter contre les comportements créant des risques pour les tiers, par exemple la conduite en état d’ivresse ou le tabagisme passif. Elle entend protéger, par la contrainte, les consommateurs contre les risques qu’ils sont susceptibles de créer pour eux-mêmes. Lire la suite »