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15 Oct 2019 | Vapotage
 

À l’occasion de la 3e édition du Sommet de la Vape, organisé à Paris hier (voir Lmdt du 15 avril 2019), Sovape (voir Lmdt du 31 juillet) a dévoilé les résultats d’un sondage BVA (réalisé en septembre sur un échantillon représentatif de la population française de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus).

Ceci, en pleine montée en puissance de l’épidémie de maladies pulmonaires aux États-Unis liée à un mauvais usage de la cigarette électronique (voir Lmdt des 13, 12 et 11 octobre).

Et l’affaire semble avoir eu une répercussion sur l’attitude des Français vis-à-vis de la cigarette électronique.

•• Les boutiques spécialisées ont vu leur chiffre d’affaires moyen baisser de 20 à 30 % à la rentrée, période habituellement dynamique pour les ventes de cigarettes électroniques (+15% en 2017 et 2018), montre l’enquête de Sovape, qui se base sur des estimations de la Fédération Interprofessionnelle de la Vape (Fivape / voir Lmdt du 29 septembre).

•• De manière plus générale, le sondage révèle que 59 % des Français estiment que vapoter est autant (voire plus) risqué que fumer. Un quart d’entre eux pense que c’est « un peu » ou « beaucoup » moins risqué, tandis que 15 % avouent « ne pas savoir ».

L’une des idées reçues les plus fortement ancrées autour des risques liés au vapotage concerne la nicotine : 80 % des sondés pensent que cette substance est cancérigène. Or, la littérature scientifique montre que la nicotine ne l’est pas.

•• Dans la lignée des résultats mentionnés plus haut, les données montrent que le vapotage serait de moins en moins envisagé comme sevrage tabagique et que la volonté d’arrêter la cigarette (peu importe le moyen) semble elle aussi diminuer. « Les tentatives d’arrêt franc pourraient redevenir la norme, malgré le taux d’échec et malgré les efforts récents des pouvoirs publics pour inciter les fumeurs à se faire aider » conclut l’enquête.