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25 Jan 2018 | Vapotage
 

Dans son numéro de janvier, La Revue des Tabacs estime, sous la plume d’Olga Stancevic, que « les raisons d’être optimiste sur le marché de la vape ne manquent pas ». Parmi celles-ci, « la maturité des revendeurs et des consommateurs ou les initiatives des pouvoirs publics ».

Mais aussi … 

•• « Des prévisions à la hausse jusqu’en 2020 »

« Selon les experts du panéliste Xerfi, dans leur dernière synthèse datée de juillet 2017, les ventes d’e-cigarettes et d’e-liquides devaient progresser de 5 à 10 % sur l’année. Ainsi, l’institut prévoyait un chiffre d’affaires global de 350 millions d’euros en 2017. Mieux : les ventes devraient continuer de croître jusqu’en 2020, où elles pourraient s’établir à 480 millions d’euros de chiffre d’affaires, voire à 500.

« Un rebond notable après une période de recul respectif de 10,5 % et de 5 % en 2015 et en 2016 qui avait laissé craindre le pire (…)

•• Dernière raison : « les buralistes jouent le jeu », comme en témoignent des témoignages.

• « Dès que les buralistes font un effort de mise en avant des e-liquides, c’est payant » résume Cédric Lacouture (gérant de So Good / voir Lmdt du 17 janvier). « Nous avons ainsi constaté une hausse des ventes de 30 % chez nos clients lorsqu’ils disposent les e-liquides dans le linéaire tabac, en respectant bien sûr les contraintes légales. »

• « Actuellement, la distribution de la vape repose encore à 70 % sur les boutiques spécialisées » note Thierry Bigo (directeur général de Republic Technologies Distribution / E-CG). « Mais on assiste parallèlement à une percée des buralistes, qui sont passé récemment de 20 à 30 % de part de marché. Le potentiel est donc énorme pour le réseau qui, grâce à son professionnalisme, est en train de gagner du terrain. »

• « Les buralistes doivent reprendre leur place et vraiment mettre en avant cette catégorie, d’autant plus que 98 % des vapoteurs sont des fumeurs ou des ex-fumeurs et donc des clients des buralistes » estime Guillaume Deflers (international brand manager chez Landewyck).

Pour Ludovic Froissard (directeur général France de Landewyck France) « le marché va vivre en 2018 un réel changement, une fracture. Les buralistes doivent en prendre conscience. »