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8 Nov 2019 | Associations, Vapotage
 

Selon un sondage européen exclusif réalisé́ par Odoxa pour France Vapotage à l’approche du « Mois sans Tabac », les Français, inquiets et en pleine confusion, expriment le besoin d’être rassurés et demandent à̀ 91 % un meilleur encadrement des produits du vapotage, annonce un communiqué de France Vapotage que nous reproduisons intégralement.

« France Vapotage estime que l’État doit, sans attendre, mettre en place un cadre règlementaire spécifique et adapté afin que les consommateurs soient mieux informés sur le vapotage et son efficacité́ pour diminuer la prévalence tabagique.

•• Le « Mois sans Tabac » devrait être l’occasion de rappeler que la cigarette électronique est l’outil d’aide au sevrage tabagique le plus efficace et le plus utilisé par les fumeurs pour réduire ou arrêter leur consommation de tabac.

•• Or les évènements survenus aux États-Unis ont provoqué́ un choc légitime dans l’opinion. Les prises de parole fortes de la Ministre des Solidarités et de la Santé et du Directeur Général de l’Anses (voir 24 septembre) n’ont pas suffi à̀ rassurer les Français. Le traitement médiatique alarmiste qui a entouré́ ces drames a provoqué́ une confusion auprès des consommateurs. Et ce, même si ce n’est pas la cigarette électronique qui, en tant que telle, est en cause, mais davantage un usage détourné́ avec, notamment, l’utilisation d’e-liquides issus de circuits illicites.

•• Édifiant, le dernier sondage réalisé́ par Odoxa pour France Vapotage souligne l’urgence de la situation, en montrant une opinion publique déboussolée :

Si 57 % des Français interrogés estiment que le vapotage est un moyen efficace pour réduire la consommation de tabac (et 40 % pour arrêter) …

 … 6 Français sur 10 pensent que les consommateurs ne doivent pas privilégier la cigarette
électronique par rapport au tabac.

Un contresens total. Concrètement, la proportion des fumeurs qui souhaiteraient passer à la cigarette électronique dans les prochains mois n’est plus que de 39 % en France, soit 19 points de moins qu’en mai dernier (voir 28 mai).

 Pire : près des trois quarts des Français pensent que le vapotage est aussi voire plus risqué que la consommation de tabac (56 % des Français « aussi risqué », 17 % « plus risqué »).

 En cause, sans aucun doute, une information insuffisante : les Français s’estiment mal informés sur la cigarette électronique à 65 %, un chiffre nettement supérieur à celui enregistré chez nos voisins européens.

•• Dans ce contexte, France Vapotage renouvelle sa demande aux pouvoirs publics de travailler avec les professionnels du secteur afin de mieux accompagner les consommateurs actuels et potentiels, autour de deux axes majeurs :

Rassurer :
. en renforçant la sécurité́ des utilisateurs français par la mise en place d’un cadre règlementaire adapté assurant le contrôle et la traçabilité́ de tous les produits et e-liquides vendus en France ;
. en commandant des études avec large panel sur les effets potentiels de la cigarette électronique sur la santé à long terme ;

• Informer :
. en lançant des campagnes d’information sur le vapotage auprès des fumeurs adultes ;
. en permettant aux fabricants et distributeurs d’offrir une meilleure information aux consommateurs sur le bon usage de la cigarette électronique.

Il y a urgence à̀ agir.

Il s’agit d’abord d’un enjeu majeur de sécurité́ des consommateurs et de responsabilité́ vis-à-vis des trois millions de vapoteurs français.

L’enjeu est aussi de soutenir le développement économique d’une filière responsable et créatrice d’emplois, avec la garantie d’un jeu concurrentiel libre, dans lequel les acteurs de toute taille et de toute origine peuvent se positionner et assurer la qualité́ des produits ».

Sondage réalisé auprès de 1 004 Français, âgés de 18 ans et plus, du 25 au 26 septembre.

Voir aussi 8 octobre, 7 août et 10 juillet