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4 Oct 2019 | Vapotage
 

Une enquête de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression et des Fraudes (DGCCRF) – mise en ligne de façon quelque peu précipitée … – montre que l’étiquetage et l’emballage des flacons d’e-liquides sont encore trop souvent non conformes à la réglementation, révèle QueChoisir. À sa manière. 

Les premières données mises en avant remontent à 2017 : en analysant 74 échantillons de fioles – sur 1 000 références contrôlées – la DGCCRF avait trouvé que l’étiquetage et l’emballage étaient non conformes dans 45 % des cas examinés. En 2014, lors d’une enquête similaire, 90 % des 135 échantillons de liquides prélevés et analysés s’étaient avérés non conformes (voir Lmdt du 1er octobre 2015).

•• La majorité des manquements sur les échantillons contrôlés en 2017 ( la moitié des 45 %) concernaient l’étiquetage de danger obligatoire en présence de nicotine : soit un  pictogramme de prudence pour les liquides les moins concentrés ou un pictogramme de danger au-dessus d’un certain seuil.

Des erreurs de classement du liquide, toujours liées à la nicotine, ont également été relevées par la Répression des Fraudes sur 21 % des cas contrôlés.  Enfin, ces contrôles ont montré que dans 1 cas sur 5, la teneur en nicotine était différente de celle affichée, sans qu’on sache exactement de quelle ampleur était la différence.

Les anomalies constatées ont donné lieu, à l’époque, à des avertissements, des mesures de police administrative et, plus rarement, à des procès-verbaux.

•• Sont également donnés les chiffres de 2018 où le contrôle des liquides pour e-cigarettes a été inclus dans une enquête plus vaste. Mais seulement 12 produits « suspects » ont été prélevés par la DGCCRF pour vérification : soit dix fois moins qu’en 2014. 10 ont été reconnus non conformes, globalement pour les mêmes motifs qu’en 2017.