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15 Sep 2019 | Vapotage
 

Ce n’est plus nouveau, mais il est un fait que la prédominance des réseaux sociaux dans la prise d’informations, de chacune et chacun, amène désormais à beaucoup de confusion dans les esprits.

Les faits ne sont pas hiérarchisés entre l’important et l’accessoire. L’émotion et les effets du sensationnel l’emportent sur le simple sens critique et la nécessité de l’analyse approfondie.

•• Ainsi, tout ce tohu-bohu médiatique sur une poignée de cas dramatiques de mauvais usage de la cigarette électronique, à l’échelle du marché américain, qui ont mobilisé jusqu’au président Trump (voir Lmdt des 25 août, ainsi que des 9, 10 et 14 septembre).

Depuis, nous avons été gratifiés d’une déferlante d’âneries sur la cigarette électronique, proférées par des ignares en la matière : « attention, on ne sait pas où l’on va … », « vite, il faut sur-règlementer et prohiber … »

•• Et les fumeurs qui se posent des questions ?  Et les professionnels qui travaillent d’arrache-pied sur de nouveaux produits à moindre nocivité ? On ne les sollicite pas pour avis ?

Si, au moins, il pouvait se rappeler deux choses, dans cette confusion :

la vapeur produite par la cigarette électronique contient 95 % de substances toxiques en moins que la fumée de cigarettes ;

Santé Publique France estime qu’entre 2010 et 2017, la cigarette électronique aurait permis à 700 000 fumeurs quotidiens de décrocher du tabac (voir Lmdt du 28 mai).

Mieux vaut une science qui avance en doutant qu’un obscurantisme se nourrissant d’émotions artificielles.