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24 Déc 2020 | Profession
 

Épisode numéro 20 de notre revue de presse des témoignages sur la Transformation et le développement commercial des buralistes (voir 16 et 18 décembre). 

•• « J’avais envie de changer de monde », explique un buraliste de Vitré (17 700 habitants ) qui souhaitait intégrer le milieu du tabac-presse, pourquoi pas assorti d’un bar … après deux décennies dans la brasserie. La « belle opportunité à saisir » l’a d’autant plus intéressé qu’il fallait restructurer le local du sol au plafond et le doter d’une nouvelle façade, « pour une visibilité renforcée ».

Ouvert en pleine pandémie, seules les ventes de tabac, presse, carterie et jeux sont actuellement autorisées. L’espace a été agrandi avec la suppression d’un couloir. « Nous proposons aussi de la vente à emporter de boissons et de cafés » précisent les deux associés.

Pour découvrir les nouveaux éclairage et mobilier de la partie bar, il faudra donc attendre le feu vert de la réouverture. Caché aux yeux de la clientèle, il est déjà doté de pompes à bières et d’une machine à café nouvelle génération.

Pour plus tard, ils ont deux autres nouveautés en tête : l’ aménagement d’un salon que l’on pourra privatiser et l’ installation d’une grande terrasse, plein sud, à l’arrière de l’établissement (Le Journal de Vitré).

•• Le temps de rénover les locaux et de s’installer, le couperet du deuxième confinement est tombé, pour la nouvelle propriétaire d’un bar-tabac-restaurant de Chevaigné (2 100 habitants, 14 kilomètres au nord de Rennes). Mais avec son expérience de commerce international, elle a su faire front.

« En ouvrant la partie tabac et ses produits dérivés (jeux, timbres, dépôt de gaz), puis des mets à emporter en fin de semaine, dont les planches mixtes (fromages et charcuteries locales), j’ai pu rebondir », témoigne-t-elle.

Et puis son objectif, crise sanitaire ou pas, c’est de travailler avec les producteurs locaux : « j’ai créé un corner dédié, avec du cidre blanc de Paimpol, les bières Drao de Melesse et la Skumenn de Cesson. Je propose du saucisson Pontic du Finistère, avec les fromages de l’Illet et le Petit Gallo de Montreuil. Le whisky breton est à l’honneur avec le Galleg et le Breizh. Les vins de la carte du restaurant sont disponibles, en attendant la réouverture. »

Elle a aussi consacré un espace aux fleurs – avec un choix de plantes de saison (jacinthes et étoiles de Noël) – ainsi qu’ aux bougies parfumées, et aux cadeaux délicats tels que les savons, aux algues, aux fraises de Plougastel, au caramel beurre salé … C’est ce qu’elle apprécie : des produits originaux que l’on ne trouve pas partout.

Enfin, la jeune buraliste a eu l’idée de créer un groupe sur Facebook, devenu un lieu d’échanges et de découverte d’artisans d’art, qu’elle a invités à exposer pendant la période des fêtes, à défaut du marché de Noël (Ouest France)