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11 Sep 2019 | Profession
 

Thierry Hautier et Hervé Fauchet (présidents des CCI de 
La Rochelle et Rochefort) ont signé, ce 6 septembre, avec Jacky Revillé (président de la chambre syndicale de Charente-Maritime, administrateur de la Confédération) une convention de partenariat dans le cadre du Fonds de Transformation des buralistes (voir Lmdt des 1er septembre, 30 août et 18 juillet). 

L’objectif est d’apporter aux buralistes les avis d’experts des CCI dans la phase préalable d’audit visant à analyser l’aménagement intérieur et extérieur du point de vente ainsi que la zone de chalandise avec son potentiel de croissance et sa concurrence, a rappelé à cette occasion la presse locale.

•• « Toutes les professions ne bénéficient pas d’un tel coup de pouce » a souligné, ainsi, Jacky Revillé à Sud-Ouest, « il serait dommage de ne pas profiter de cette aubaine en n’utilisant pas cet argent. 

« Car il y a eu une petite inertie au départ » analyse-t-il « certains ont des gros problèmes de trésorerie. Mais les choses commencent à bouger ».

•• Le quotidien régional en profite pour dresser le portrait de la nouvelle génération des buralistes, à travers Virginie Hays, buraliste à Rochefort depuis cinq ans. Père buraliste (à La Rochelle), mère officiant aux Douanes, une expérience de deux ans et demi chez BAT … Virginie a choisi ce métier et l’aime « par goût du contact ».

« À chaque augmentation, notre profession est un peu plus fragilisée » regrette, cependant, Virginie Hays, « ils parlent maintenant de supprimer les cigarettes menthol. La version officielle est d’œuvrer pour la santé publique mais je pense qu’il y a une bonne part d’hypocrisie ».  Alors oui, bien sûr, comme tous ses confrères, Virginie diversifie son activité.

Il y a les « historiques » comme la confiserie ou les cadeaux qui sont des produits « à marge » contrairement au tabac, aux timbres ou aux jeux d’argent. Elle a aussi fait le choix de transformer la partie bar en un salon de thé familial qui renouvelle bien sa clientèle et pour laquelle elle fourmille d’idées. Vendre du thé en vrac ou l’ouvrir à des petits événements sont dans ses projets.

Virginie bénéficie également de l’engouement pour le vapotage. Un rayon qu’elle compte bien développer au vu de l’armoire à e-liquides qui se vide très rapidement. Tout comme sa cave à cigares qui attire chez elle les amateurs, « cela manquait à Rochefort, c’était une demande forte ».