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9 Oct 2020 | Profession
 

Michel Philippe, patron d’un bar-tabac à Dreux depuis 2002, a été élu président de la Fédération des buralistes d’Eure-et-Loir, lors de la dernière assemblée générale du 24 septembre. 

Dans L’Écho Républicain, il fait le point sur la situation de la profession, et pas uniquement par rapport au confinement lié à la crise sanitaire.

•• « L’activité a été en hausse pendant le confinement, entre 10 et 30 %, en fonction des établissements. Nous avons également observé une hausse de la vente de la presse, entre 5 et 10 %. 

« Ces hausses ont été très nettes pour les établissements situés dans les zones rurales. Bon nombre de Parisiens sont venus dans leurs maisons de campagne et se sont tournés vers les commerces locaux situés dans les villages. Les tabacs qui ont une activité épicerie, par exemple, ont compensé la perte de leur chiffre du bar fermé par la vente de produits d’épicerie.

« Par contre, l’activité bar a baissé de 30 à 40 %, après le confinement. La vente de jeux de grattage a aussi baissé, mais ça revient gentiment au niveau normal.

••  « Actuellement, le tabac c’est environ 50 % de notre activité. Mais, les buralistes aujourd’hui doivent diversifier leurs services. Le monopole d’État sur le tabac nous protège, mais il faut que l’on trouve d’autres produits à vendre

« Certains vendront bientôt des billets de train. Depuis le 1er juillet, soixante-dix buralistes dans le département sont agréés pour le Paiement de Proximité. Nous faisons aussi banque. Il y a aussi les relais colis.

« Nous sommes devenus un service de proximité, d’utilité publique, indépendant ».