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12 Juil 2020 | Profession
 

Épisode numéro 2 de la revue de presse, à travers les régions, des témoignages de buralistes sur la reprise de la Transformation et du développement commercial de leur établissement (voir 8 juillet).

•• Fermée depuis novembre dernier, la supérette de Lathus-Saint-Rémy (à l’extrême sud de la Vienne) a rouvert ses portes début juillet, à l’initiative de la patronne du débit de tabac mitoyen qui a repris l’activité.

Six mois de travaux ont été nécessaires pour refaire le nouveau point de vente entièrement à neuf. La jeune femme espère redynamiser le centre bourg : « cette supérette est absolument vitale pour maintenir les autres commerces. Sa réouverture était également nécessaire pour pérenniser ma propre entreprise. Lathus a un vrai potentiel, avec ses 1 200 habitants, sa centaine d’écoliers, son Centre de Plein Air, sa route passante et touristique … »

Buraliste – supérette : les deux enseignes fonctionnent désormais de concert, avec le renfort de deux salariées. « Paméla, au bureau de tabac, est passée à plein-temps, et j’ai embauché Charlyne, à temps partiel, sur l’épicerie. »

Ouverte du mardi au dimanche, le point de vente propose de nombreux produits en circuit court (viandes de Lathus, fromages de Liglet, farines de Thiat, fruits et confitures de Tersannes, légumes de Montmorillon, etc.) : « avec la crise sanitaire, les gens ont pris conscience de l’importance du petit commerce local » (La Nouvelle République).

•• Native de Saint-Marcellin-en-Forez (4 600 habitants, 25 kilomètres de Saint-Étienne), une jeune femme de 24 ans a repris en février le bar-tabac-PMU. Buraliste, elle a entièrement revu le concept et effectué de nombreux travaux avec deux salles et deux terrasses extérieures. Mais tout avait bien mal commencé avec une ouverture le jour du confinement …

« Curieusement je l’ai plutôt bien pris. J’ai toujours gardé le moral. Avec le tabac, la Française des jeux et la vente du journal, le commerce est toujours resté ouvert. Cela m’a permis de prendre mes marques, de faire connaissance avec la population et de leur expliquer ce que je voulais faire. 

« Maintenant que le bar est ouvert, cela va au-delà de mes espérances. La clientèle est au rendez-vous, les gens ont envie de se retrouver. Il y a beaucoup de jeunes mais également et, c’est une surprise pour moi, pas mal d’anciens qui fréquentent l’établissement. Et le week-end, c’est plein. Les Marcellinois se sont très rapidement approprié les terrasses. C’est un plus certain ».

« Des soirées à thème sont également prévues  : concerts, karaoké, jeux, baby-foot … Je m’adapte à la demande. Prochainement, avec mes trois employés, nous proposerons une petite restauration avec des tapas et des salades. Je souhaite redynamiser l’établissement, en faire un lieu convivial où on aime se retrouver  » (Le Progrès).