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13 Avr 2021 | Profession
 

Épisode numéro 32 de la revue de presse des témoignages sur la Transformation et le développement commercial des buralistes (voir 1er avril, 29 et 26 mars). 

•• Un bar-tabac-presse de Brest pousse les murs pour se diversifier et intégrer, prochainement, une brasserie. Le couple, à la tête du commerce depuis 2015, a fait l’acquisition du local attenant, inoccupé depuis une dizaine d’années. Les travaux ont commencé ce mercredi 7 avril et vont durer huit à dix semaines.

Aux 80 mètres carrés actuels s’en ajouteront 60 supplémentaires : « nous pourrons ainsi proposer une brasserie de 20 à 25 places assises. »

« Tout le local va être mis à nu, la cage d’escalier qui sépare les deux bâtiments va être déplacée à l’extrémité de l’ancienne boutique. La partie tabac-presse-Française de jeux migrera à côté de la cage d’escalier, nous aurons ainsi deux entrées, comme cela les clients qui viendront uniquement pour acheter des cigarettes ou des journaux n’auront pas à passer par le bar. Nous allons créer une cuisine dans le fond, le bar sera aussi reconfiguré » explique le buraliste à Ouest France. « Et apporter une ambiance plus cosy en apportant le côté chaleureux du bois. »

« Ce projet de brasserie, nous l’avions avant la crise sanitaire du Covid-19. Nos premiers devis remontent à fin 2019. Nous hésitions entre donner un coup de neuf à notre commerce ou ajouter une nouvelle activité pour le diversifier. Nous avons opté pour cette deuxième solution. La crise nous a fait réfléchir un peu, mais nous avons quand même décidé de concrétiser le projet. »

L’investissement s’élève à plus de 200 000 euros.

•• En face du théâtre de Laval, un bar-tabac a vu passer des générations. Ce jeudi 8 avril, en plein reconfinement, il a rouvert ses portes, dès 7 heures 30. Redonner son atmosphère unique à cette institution était un défi d’envergure Le couple (propriétaire à Avrillé, Maine-et-Loire, d’une brasserie PMU pendant dix-sept ans) avait besoin de nouveauté.

Créatif  ? Il devait l’être en découvrant l’endroit « dans son jus ». Avec sa façade inhospitalière. Des banquettes couvertes de rubans adhésifs marron qui rappelaient un autre temps.

Dans ces 50 mètres carrés,  tout a été repensé et réinvesti. Depuis quelques jours, une nouvelle devanture aux teintes kaki s’affiche, supplantée par une enseigne dorée. À l’intérieur, face au bar en accord avec la couleur du café, quelques mange-debout et des banquettes cohabitent. La surprise : au fond, des fauteuils en velours, assortis à une tapisserie jungle.

« C’est notre dernière affaire, nous allons y passer beaucoup de temps. Nous voulions que cet endroit soit accueillant pour nos clients » assure-t-il à Ouest France. Si l’établissement peut ouvrir pour la partie tabac et PMU, il devra encore attendre pour servir les premiers clients au bar. Le couple pense déjà à ses propositions de planchas. Il souhaite aussi pouvoir dresser une terrasse sur le trottoir d’en face.