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14 Mar 2020 | Profession
 

Direction Bayonne pour Philippe Coy et Sophie Lejeune, ce mercredi 11 mars : pour une nouvelle Journée de la Transformation.

Dans ce Pays Basque français où 17 buralistes vont (ou ont déjà) bénéficié de l’aide financière à la Transformation. 

Au micro de France Bleu Basque, Philippe Coy expliqué les objectifs du Fonds de Transformation doté de 80 millions d’euros : « c’est une négociation que nous avons eue avec le Gouvernement face à la trajectoire fiscale sur le tabac qu’on a combattu mais qui est aujourd’hui en place : le fameux paquet à 10 euros.

•• « C’est accompagner le métier de buraliste à une évolution du commerce de proximité. C’est accompagner les tabacs sur ce produit qui, dans les années à venir, sera vendu dans des conditions de volume inférieur. Et ça, c’est aussi une évolution de la société : même si on peut évoquer, ici à Bayonne, les prix de nos amis espagnols.

« Si on s’accorde à dire que la population a changé son comportement de consommation, bien évidemment, il faut que le buraliste s’adapte : il a vendu pendant plusieurs années des Gitanes et des cigarettes blondes, maintenant il y a la nouvelle génération du vapotage. 

« Donc, il faut s’adapter comme tous les commerçants qui réagissent et répondent aux nouveaux usages de consommation. Par exemple, avec le Point « Paiement de Proximité » de la DGfip et d’autres services au public … l’évolution fait que le buraliste est au cœur d’un quartier, au cœur d’une ville, un aménageur du territoire ».

•• Parmi les visites de la délégation de buralistes, France Bleu a choisi un établissement du Vieux-Bayonne, repris il y a neuf mois par Fabrice et Laurent.

Fin avril, fermeture pour un peu plus d’un mois de travaux. « C’est une transformation intégrale : carrelage, peinture, réagencement, changement du mobilier. Et dans cette modernisation physique, on va développer une gamme de vins locaux, de la papeterie, des cadeaux souvenirs. On ne peut plus vivre en ne vendant que du tabac ».

Sur les 60 000 euros de travaux de Fabrice, le Fonds l’aide à hauteur de 30 %, conclut le reportage.