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8 Fév 2019 | Profession
 

Contrôlé fin septembre 2017 pour un feu rouge grillé, un buraliste de centre de Toulouse vient d’être condamné à trois ans de prison. Pas pour l’infraction routière … Dans sa voiture, les policiers avaient découvert une arme, un peu de cocaïne, de l’herbe de cannabis, 2 250 euros en liquide et deux cahiers soigneusement tenus.

En explorant ses activités téléphoniques et les fameux carnets, les enquêteurs vont dérouler le fil du business illégal développé, sous l’alias « Simon », comme le détaille La Dépêche du Midi du 6 février.

•• Les commandes se passaient par textos, pour des livraisons à domicile, confiées à deux complices, en voiture ou à vélo. Des « livreurs » qui « servaient » la journée en semaine et non-stop, jour et nuit, le week-end.

•• L’affaire est aussi grave qu’importante : plus de 320 000 euros d’investissements dans les produits pour un chiffre d’affaires supérieur à 500 000 euros entre novembre 2016 et octobre 2017. Et un bénéfice net estimé à 151 000 euros par la juge d’instruction. « Moi cela me payait juste ma consommation », a longtemps affirmé le buraliste. Il n’a pas convaincu. Vendait-il aussi des substances illicites dans son magasin du centre de Toulouse ? Un des suspects l’a affirmé, l’enquête et l’instruction ne l’ont pas démontré.

•• Verdict : trois ans de prison dont une année de sursis. Les « livreurs » ont écopé de 18 mois d’emprisonnement.