Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
1 Avr 2014 | Institutions
 

Valls Buralistes 2A l’écoute et réactif. Comme sur d’autres sujets, le ministre de l’Intérieur s’est toujours montré empressé à l’égard des buralistes. Ne serait-ce que parce que cette profession a été celle, l’année dernière, qui s’est avérée la plus victime de vols à main armée. Et cela a permis à Manuel Valls d’aborder, indirectement, le thème du tabac.

La sécurité, c’est à ce propos que le Ministre de l’Intérieur s’est déclaré « préoccupé par la situation des buralistes », dès l’automne 2012 (voir Lemondedutabac du 15 novembre 2012). Ceci, avant de recevoir, une première fois, Pascal Montredon, place Beauvau (voir Lemondetabac du 30 novembre 2012). Entretien prolongé, quelque temps après, par une visite commune chez un buraliste du quartier de la Défense à Paris (photo et voir Lemondedutabac du 12 décembre 2012).

Un mois après, Pascal Montredon interpelle en direct, sur le plateau du Grand Journal de Canal +, le ministre pour lui présenter la pétition des buralistes, mise en place dans les points de vente à l’époque. Réponse de Manuel Valls, surpris, qui convient que le marché parallèle se développe parce que « le tabac représente une richesse » (voir Lemondedutababac du 8 janvier 2013).

En octobre suivant : deuxième rencontre avec Pascal Montredon portant notamment sur la vidéo-surveillance, dans et à l’extérieur des points de vente (voir Lemondedutabac du 11 octobre 2013). Et c’est d’ailleurs par l’intermédiaire d’une autre vidéo que Manuel Valls s’adresse aux Congrès des buralistes, une semaine après (voir Lemondedutabac du 18 octobre).

En déplacement à Marseille, ce début d’année lors d’un bilan sécurité, le ministre évoque « le lourd tribut payé par les buralistes » (voir Lemondedutabac du 28 janvier). Message repris, ensuite, lors de l’émission « Des paroles et des actes » sur France 2 (voir Lemondedutabac du 7 février).

Et ce 12 février, Manuel Valls prend tout son temps pour échanger avec les présidents des chambres syndicales départementales de buralistes, réunis en séminaire à Paris : pour montrer, notamment, l’intérêt qu’il porte à la création d’un observatoire du marché parallèle (voir Lemondedutabac du 12 février).

1 Avr 2014 | Institutions
 

Gouvernement AyraultDifficile d’associer les près de deux ans du gouvernement Ayrault à une décision marquante concernant le tabac et sa filière. Entre pression normative continue et nettes  contradictions entre ministres. Y a-t-il eu vraiment un pilote dans l’avion ?

Entre les ajustements fiscaux sur le tabac ainsi que la forte hausse des prix d’octobre 2012 de Jérôme Cahuzac … et le pragmatisme de Bernard Cazeneuve commençant à regarder de près les évolutions du marché.

Entre les déclarations fracassantes de Marisol Touraine (sur les prix et les paquets génériques) qui est allée jusqu’à demander l’arbitrage de Matignon à l’occasion de la hausse des prix de l’été 2013 … et une certaine  prudence du Président de la République lors de la présentation du 3ème Plan Cancer en février dernier (les prix, mais il y a aussi la réalité des achats frontaliers et sur internet …).

Entre la franche remise en cause du Contrat d’avenir des buralistes (rapport Queyranne commandé par le gouvernement au printemps 2013) … et la confirmation du maintien de ce même Contrat d’avenir par le ministre du Budget (au congrès des buralistes en octobre).

A cela on ajoutera de singuliers silences : par rapport au développement du marché parallèle du tabac (problème interministériel s’il en est …) ; lors du processus de la Directive tabac européenne (très discrète position de la France) ; et à l’égard du développement fulgurant d’un nouveau marché, sur lequel les Français ont posé la question d’une nécessaire réglementation que l’on attend encore : la cigarette électronique.

31 Mar 2014 | Institutions
 

M VallsSuite à la démission officielle du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls vient d’être nommé ce soir Premier ministre.

Rappelons que le ministre de l’Intérieur s’est toujours montré au fait des problèmes des buralistes et du marché du tabac. Il a notamment participé pendant une heure et quart au dernier séminaire des présidents des chambres syndicales départementales des buralistes (voir Lemondedutabac du 12 février).

20 Déc 2013 | Pression normative
 

E-cigaretteSi la France n’a pas eu gain de cause sur les ventes par internet, dans le cadre de la directive Tabac (voir Lemondedutabac du 19 décembre), il est un domaine où elle a mieux « performé » : c’est celui de la cigarette électronique.

SGAEEn effet, l’article 18 de la Directive est proche des positions  françaises telles qu’elles ont été exprimées depuis l’été dernier. Il faut y voir la diligence et l’efficacité du SGAE (Secrétariat général des Affaires européennes), dépendant de Matignon où il est installé, qui a su s’impliquer pour éviter l’assimilation de la cigarette électronique au domaine pharmaceutique.

On signalera aussi que le SGAE a veillé à se tenir à l’écoute des professionnels concernés, du CACE (Collectif des Acteurs de la Cigarette électronique) à la Confédération des buralistes en passant par divers acteurs de la filière.

14 Nov 2013 | Profession
 

Le Figaro PleinPlus 20 centimes ? Plus 30 centimes ? Plus 40 centimes ? C’est demain, à midi, que les fabricants doivent envoyer aux Douanes la liste de leur prix à compter de janvier. Ivan Letessier dévoile dans Le Figaro de ce jeudi 14 novembre « les coulisses du bras de fer Marlboro-Matignon ».

Les enjeux ? « Si le principe de la hausse est acquis, son ampleur (de 20 à 40 centimes) fait l’objet d’un intense bras de fer entre Philip Morris, leader du marché, et le gouvernement. Ce dernier est favorable à une augmentation de 35 centimes. Mais il n’est pas en mesure de l’imposer aux industriels, qui peuvent choisir de réduire leurs marges.
« Or, Philip Morris ne tient pas à ce que son paquet de Marlboro, vendu 6,80 euros, augmente au-delà de 7 euros ( …)
« Ses rivaux sont favorables à une augmentation arrondie à 40 centimes. Elle seule, leur permettrait de compenser la hausse de fiscalité au 1er janvier ».

Comme on le voit, nous n’en sommes qu’au stade des suppositions. Mais cette effervescence médiatique ne peut qu’attiser les inquiétudes des buralistes.

5 Nov 2013 | Institutions
 

JP BaillyC’est dès le 12 novembre que l’ancien président de La Poste, Jean-Paul Bailly, devrait remettre son rapport sur le travail dominical au premier Ministre qui lui a commandé. Soit un exercice de grand équilibre entre petits commerces, grande distribution, autres canaux de commercialisation, zones à vocation touristique, etc. Ou entre nouvelles habitudes de consommation et traditionnelles contraintes sociales.

Mais il est pour le moins étonnant que Jean-Paul Bailly se soit abstenu de consulter, pour mieux aborder ce sujet complexe, les représentants de ceux qui, en grand nombre, ont toujours travaillé le dimanche : les buralistes, bars-restaurants, diffuseurs de presse. Ou même les opérateurs travaillant avec ces réseaux : Française des Jeux, PMU, Presstalis, etc. Attendons pour voir.

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16 Juil 2013 | Profession
 

Le président de la Confédération, Pascal Montredon, a été longuement reçu au cabinet du Premier ministre, hier soir.

Il semblerait que les recommandations du rapport Queyranne, sur une remise en cause du Contrat d’avenir (voir Lemondedutabac du 4 et 10 juillet), ne soient pas suivies par le Gouvernement. Du moins, pour le moment (voir Lemondedutabac du 15 juillet).

Un cycle de réunions avec Bercy est d’ores et déjà programmé pour la rentrée.

20 Juin 2013 | Institutions
 

Stupéfaction, ce mercredi, parmi les commanditaires du rapport « Modernisation de l’action publique » (voir Lemondedutabac des 18 et 19 juin) visant, notamment, à sabrer les aides aux buralistes : ils se sont aperçus que les professions ou organismes « ciblés » dans ce rapport (taxis, buralistes, chambres de commerce, etc.) n’avaient été ni visitées, encore moins consultées, par les trois auteurs.

«  Ils ont quand même été payés pour faire ce rapport ! » a t’on pu entendre, ainsi, en haut-lieu.

Pourtant, on imagine mal un ancien ministre, Jean-Jack Queyranne (photo), le directeur général d’une entreprise privée (Jean-Philippe Demaël/Somfy) et un inspecteur général des finances (Philippe Jurgensen) faire un « rapport en chambre ». A moins que les conclusions n’aient été écrites d’avance …

18 Juin 2013 | Institutions
 

Cet après-midi, à l’Assemblée nationale, la fiscalité sur le tabac s’est immiscée dans la séance des questions au gouvernement. Sophie Rohfritsch (UMP, Bas-Rhin) s’inquiétant, auprès du Premier ministre, des conséquences des conclusions du rapport Moreau sur  la réforme des retraites. Extrait : 

« Le matraquage fiscal a commencé le 6 mai 2012, dans lequel les classes moyennes ont joué le premier rôle : refiscalisation des heures supplémentaires, augmentation du taux de taxation sur l’intéressement et la participation, du coût du travail, de la fiscalité sur la bière et le tabac, des prélèvements sociaux sur les travailleurs indépendants, gel du barème sur l’impôt sur le revenu, alourdissement des frais de succession. Sans oublier la hausse du gaz, de l’électricité et des transports, et la baisse du quotient familial … ».

13 Juin 2013 | Profession
 

On va peut être finir par connaître, dans les heures prochaines, le dénouement de ce feuilleton de la prochaine augmentation de prix de juillet (voir Lemondedutabac du 6 au 12 juin) qui lasse l’opinion des fumeurs (comme si les médias leur annonçaient une augmentation tous les jours !) et met en colère les buralistes : ils ressentent un manque de respect flagrant par rapport aux obligations de leur profession. Avec la réponse à trois questions :

• Quand ? Les médias parlent, encore ce matin, du 1er juillet. Il semblerait que ce soit, administrativement et techniquement, impossible. Au plus tôt, ce serait le lundi 8 juillet (en période de départ en vacances …). Si une décision est prise maintenant …

• Qui tient la main ? Marisol Touraine évoquait hier des discussions entre Bercy et les fabricants (voir Lemondedutabac du 12 juin). Mais qui va vraiment arbitrer ? On parlait jusqu’à maintenant d’un arbitrage de Matignon en faveur des thèses de la ministre de la Santé (40 centimes  pour les paquets de cigarettes). Il est vrai que le premier ministre reprend « du poil de la bête » sur beaucoup de dossiers actuellement. Cela va t’il l’amener à considérer sérieusement l’état réel du marché ? (voir notre information de ce matin).

• De combien ? Pour le tabac à rouler, l’augmentation serait acquise (voir Lemondedutabac des 30 mai et 7 juin). Concernant les cigarettes, nous avons appris qu’hier soir trois fabricants sur quatre avaient déposé leur nouvelle liste de prix. Le suspens continue.

Une indiscrétion du Figaro de ce matin nous fait savoir que Philip Morris souhaiterait augmenter la Marlboro de 10 centimes, seulement. Toujours d’après le quotidien, les autres fabricants refuseraient, dans ce cas, la hausse (conseillée vivement par Bercy) de 20 centimes. Chaud devant.