Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
17 Fév 2024 | Profession
 

Des buralistes gardois ont participé à une opération escargot, ce jeudi 15 février, entre Alès et Nîmes, pour protester contre les hausses à répétition des prix du tabac, le manque d’harmonisation avec d’autres pays frontaliers comme l’Espagne (voir 10 février).

Les manifestants ont aussi visé les épiceries nîmoises qui vendent du tabac de contrefaçon ou des pays étrangers. Compte-rendu du Midi Libre.

•• Ainsi, les buralistes ont tenu, lors de leur opération escargot du jour, à circuler et à klaxonner devant les commerces ciblés de la rue de Beaucaire, mais aussi sur Général Perrier, les boulevards Gambetta et Talabot. Le convoi s’est ensuite arrêté devant la préfecture.

En fin de matinée, une délégation de la fédération des buralistes du Gard a été reçue en préfecture : « Nos chiffres sont à la baisse. Il y a eu récemment des contrôles dans les épiceries de nuit d’Alès et de Nîmes mais nous, ce que l’on demande pour ces commerces, c’est une fermeture définitive » (voir 13 janvier).

•• Lors de la mobilisation du jour, il a été question aussi des augmentations de janvier et février, avec à la clé une différence de 7 euros entre un paquet de cigarettes d’Espagne et celui vendu en France. La délégation reçue en préfecture a demandé qu’il y ait un moratoire sur les prix pour arrêter ces hausses.

Les buralistes redoutent une baisse de fréquentation dans leurs commerces. Ils regrettent également que la mairie de Nîmes ne puisse pas intervenir sur l’ouverture des épiceries qui vendent du tabac de contrefaçon et s’interrogent sur l’identité des bailleurs qui laissent cette économie se développer.

Il y avait aussi devant la préfecture la présence du député Rassemblement national du Gard Yoann Gillet. Par ailleurs, une délégation de buralistes sera reçue ce vendredi 16 octobre par le sénateur LR du Gard Laurent Burgoa.

15 Fév 2024 | Profession
 

Dans la nuit du 8 au 9 septembre 2014, en pleine négociation sur les primes de licenciement et les reclassements du personnel de lusine Seita à Carquefou (Loire-Atlantique) en cours de fermeture, la colère était montée dun cran …

Des salariés avaient vidé les derniers stocks de cigarettes et de filtres, puis allumé des feux. La direction de Seita, filiale d’Imperial Tobacco, avait parlé de « saccage » et avait porté plainte. Elle estimait que son préjudice était très important (voir 9 et 11 septembre 2014).

•• Un seul salarié a fait l’objet de poursuites dans cette affaire : un quadragénaire, qui a travaillé 14 ans à la Seita.

Selon Ouest France, l’entreprise avait mandaté un avocat, ce mercredi matin 7 février, au palais de justice de Nantes. « Il est important que la justice sanctionne ce genre de faits et consacre la Seita comme victime » explique Maître Charles Philip à l’issue de l’homologation de la peine. Par « apaisement », la partie civile na toutefois réclamé quun euro symbolique : « des années ont passé, il ne sagit pas de sacharner ».

•• L’ancien salarié a accepté les quatre mois de prison avec sursis proposés par le Procureur, lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

Le parquet de Nantes avait choisi cette procédure de « plaider-coupable » pour faire condamner cet homme de 42 ans … dix ans après les faits. L’avocat de la défense a, de son côté, obtenu que la condamnation ne figure pas au bulletin n°2 du casier judiciaire du prévenu.

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10 Fév 2024 | Profession
 

La Chambre syndicale des buralistes du Gard se mobilisera ce jeudi 15 février, lors d’une opération escargot d’Alès à Nîmes, notamment pour dénoncer les différences de prix sur les paquets de cigarettes entre la France et les pays limitrophes, annonce Le Midi Libre.

Membre du bureau de la Chambre syndicale des buralistes du Gard, le Nîmois Vincent Garcia partage le sentiment de beaucoup de ses confrères : « Nous sommes impuissants et soumis au bon vouloir de l’État. Nos commerces ont diversifié leurs activités avec les cigarettes électroniques, les colis, le PMU, les jouets, divers produits. Nous ne sommes pas là pour faire l’apologie du tabac mais pour dénoncer les différences au niveau des taxes ». Ainsi, en Espagne, le paquet de cigarettes coûte 5,50 euros, soit sept euros de moins que celui vendu en France.

Les buralistes gardois veulent en fait une harmonisation européenne au niveau des taxes, une pose dans la hausse des prix et pointent du doigt certaines épiceries soupçonnées de vendre illégalement du tabac de contrebande (voir 7 février et 13 janvier).

Lors de l’opération escargot, les buralistes ont d’ailleurs prévu de passer et de klaxonner rues de Beaucaire et Vincent Faïta « là où il y a le plus de ces épiceries ». Les manifestants devraient s’arrêter à la préfecture. C’est là où une délégation sera reçue pour demander un moratoire fiscal.

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6 Fév 2024 | Profession
 

Les vendeurs de cigarettes, qui alpaguent habituellement les passants aux cris de « Marlboro, cigarettes, cinq euros ! », étaient discrets ce lundi après-midi aux abords d’une station de métro en banlieue nord de Paris, laissant place aux buralistes d’Ile-de-France venus dénoncer ce trafic (voir 4 février).

C’est ainsi que débute une dépêche AFP.

•• « Ils ont juste reculé de quelques mètres, attendez qu’on parte et ils reviendront dans la minute », commente un agent de police venu encadrer l’opération des buralistes à la sortie du métro Aubervilliers-Pantin-Quatre Chemins (93). La police interpelle plusieurs vendeurs par jour à ce carrefour, symbole d’un trafic qualifié de « désastre économique » par les buralistes (…) Lire la suite »

4 Fév 2024 | Profession
 

Selon un rapport du cabinet KPMG (voir 29 juin et 26 juillet 2023) près de 40 % de la consommation de cigarettes provenait, lan passé, du marché parallèle, soit en dehors du réseau réglementé des buralistes, contre 35 % en 2021. C’est ainsi que débute un communiqué de la Chambre syndicale des buralistes Ile-de-France que nous reproduisons.

Les politiques de santé publique visant à augmenter le prix du tabac ne font que renforcer cette tendance. Non, les fumeurs ne fument pas moins, ils s’approvisionnent autrement. Le montant des amendes ne les dissuade pas. La multiplication des « points de deals » ne fait que confirmer cette évolution sans oublier l’augmentation constante des ventes de tabac sur les réseaux sociaux. Lire la suite »

5 Juin 2023 | Trafic
 

Les maires des Pavillons-sous-Bois et de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) ont organisé ce vendredi 2 juin, en fin de journée, une opération conjointe pour s’opposer à l’implantation de vendeurs à la sauvette de cigarettes de contrebande et, plus récemment, de stupéfiants, près de la gare de Gargan.

Une démarche similaire à celle déjà initiée par d’autres collègues du département où les trafics de tabac ont pris une proportion alarmante d’une commune à l’autre : il s’agit des maires de Noisy-le-Sec, Bobigny et La Courneuve (voir 29 et 25 mars). Lire la suite »

1 Juin 2023 | Profession
 

À l’occasion de la Journée mondiale sans Tabac (voir 31 mai), la chambre syndicale des buralistes Île de France a demandé à ses adhérents de se faire photographier sur différents points de deal de trafic de contrebande et contrefaçon. Avec une banderole portant le slogan « Oui à la Journée mondiale sans Tabac – Non au trafic de contrebande et contrefaçon ».

Façon de rappeler les conséquences représentées par le développement de la vente à la sauvette de cigarettes en région parisienne : danger pour les consommateurs de tout âge pouvant accéder au tabac sans contrôle, déstabilisation de la vie sociale et de la sécurité dans les quartiers concernés, préjudice économique pour les buralistes.

Les équipes de la chambre syndicale ont sélectionné ainsi une première liste de 46 spots de vente de tabac à la sauvette sur Paris et dans 32 communes de la banlieue parisienne. Pour la plupart des stations de métro ou des gares RER.

29 Mar 2023 | Profession
 

Alors que les professionnels de l’hôtellerie-restauration ont récemment tiré la sonnette d’alarme, s’inquiétant de subir « très directement le contrecoup » de la contestation contre les réformes des retraites (grèves, poubelles, violences …), la tendance à un ralentissement de leur activité se confirme.

Selon Les Échos, Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée du Tourisme, a exprimé son « inquiétude » ce lundi, craignant de voir la dynamique de la filière entravée par les tensions sociales. D’autant que les chiffres viennent matérialiser ses craintes.

•• Jeudi 23 mars, lors de l’avant-dernière mobilisation à l’appel de l’intersyndicale, les commerces parisiens ont enregistré une baisse de 20 % par rapport à l’an dernier à la même date, selon l’Alliance du commerce. Un chiffre qui atteint 29 % à Toulouse, 31 % à Marseille ou même 60 % à Rennes.

S’il s’avère difficile d’évoquer un chiffre précis pour la restauration, certains établissements situés dans des zones « à risques » ont été forcés de fermer leurs portes à plusieurs reprises, quand d’autres ont connu « des annulations de 20 % à 50 % », selon Frank Delvau, président de l’Umih Ile-de-France, qui s’exprimait surFrance Bleu Paris.

•• Dans l’hôtellerie, l’impact, sans être catastrophique pour l’instant, est désormais perceptible. Les établissements parisiens ont observé un manque à gagner de 14 % en moyenne les jours de grèves (8 % en province) par rapport aux journées « normales », selon les données du cabinet MKG.

Le 23 mars, il atteignait même 28 % à Paris et 13 % en province. Le « pic » ayant été atteint les 7 et 8 mars avec près d’un tiers d’activité en moins à Paris et 20 % en province.

Si « la comparaison avec les jours sans grève montre bien un impact », celui-ci reste « assez modéré et relatif, puisqu’en valeur absolue les différents territoires et gammes restent en hausse, relativement à 2019 et 2022 », tempère-t-il. Photo : Les Échos

26 Mar 2023 | Profession
 

Commerces décorés, passants grimés en bleu : des milliers de schtroumpfs ont convergé vers Landerneau (Finistère) ce samedi 25 mars. Pas pour manifester contre la réforme des retraites, ni contre le grand schtroumpf, mais pour une nouvelle tentative de record du monde, après celle qui avait fait le buzz en 2020 en pleine épidémie de Covid-19.

C’est ainsi que débute une dépêche AFP dont nous reprenons une partie.

« C’est une manifestation pour la joie de vivre. On espère vraiment exploser le compteur », sourit Christelle Merour, 50 ans, dans son salon de coiffure, où tous les employés sont déguisés comme les célèbres personnages de l’auteur belge Peyo.

Corps et visages peints en bleu, pantalons et bonnets blancs ou rouges : schtroumpfs, schtroumpfettes ou grands schtroumpfs ont commencé à se rassembler dès le début d’après-midi dans la petite ville bretonne, à 25 kilomètres à l’est de Brest. Beaucoup de commerçants se sont prêtés au jeu en décorant leurs vitrines de figurines, BD ou autocollants de schtroumpfs.

« C’est sympa, c’est une bonne ambiance. Tout le monde adore ça, ça nous permet d’avoir un but pour s’amuser. Par les temps qui courent, c’est pas facile », sourit, Benoit Kermarec, 59 ans, patron du bar-tabac Le Gavroche, vêtu d’un bonnet blanc et d’un tee-shirt bleu. Avec ses clients, il a prévu de se maquiller et de partir en défilé jusqu’au parking où le comptage des participants était prévu.

En définitive, le record n’a pas été battu. De peu. Plus de 2 600 schtroumpfs ont quand même été comptabilisés sous une météo maussade.

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25 Mar 2023 | Trafic
 

Un homme dépose un billet de 5 euros dans la main gauche de Lotfi et prend aussitôt l’un des quatre paquets de cigarettes de contrebande qu’il tient dans sa main droite. Une scène quotidienne à Bobigny, dont se passeraient bien les riverains, les commerçants et les élus.

Ainsi débute une dépêche publiée par l’AFP, ce matin, signée Maryam El Hamouchi. Nous la reproduisons.

•• Arrivé en France il y a deux ans, Lotfi a commencé à vendre des cigarettes de contrebande pour parvenir à payer un loyer et sortir de la rue. Depuis, la vente à la sauvette est sa solution de « dépannage » lorsque cet Algérien de 30 ans, diplômé au pays dans le jardinage et l’électricité, ne travaille pas – au noir – sur des chantiers en France. Lire la suite »

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