Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
25 Août 2023 | Profession
 

C’est la voix encore tremblante qu’un buraliste de Lens témoigne dans un article de La Voix du Nord –  titré « Les commerçants nont pas tourné la page » – de ses difficultés, deux mois après les émeutes (voir 1er juillet).

« On n’a pas de perspectives de réouverture. Ce sera dans 6 mois minimum », estime-t-il, rappelant que trois employés sont toujours au chômage technique. Aujourd’hui, l’établissement est dans le même état que fin juin. Les travaux n’ont pas débuté, sur demande de la police, le temps de l’enquête.

Si le buraliste a demandé des aides, il n’en a toujours pas obtenu certaines, comme celle de son assurance. « Cest des tonnes de papiers, on nous demande plein de choses. Mais, comme ce n’était évidemment pas prévu, on n’est pas à jour de tout. Par exemple, je ne sais pas précisément pour combien de marchandise il y avait car on fait le bilan en fin d’année. » Lire la suite »

22 Août 2023 | Profession
 

Un buraliste à Paris a été victime des émeutes, dans la nuit du 29 au 30 juin. Au petit matin, il a découvert le rideau de fer de son bar-tabac éventré, la porte fracturée. À lintérieur, les cigarettes, les tickets à gratter et la caisse avaient disparu …

Deux mois après, tout est réparé. Mais le quotidien nest toujours pas revenu à la normale. Le buraliste tourne avec un tiers de son stock habituel : « on n’est pas en capacité financière d’aller chercher de grosses quantités, donc à chaque fois je me réapprovisionne en petites quantités. » déclare-t-il à l’équipe de « RMC s’engage avec vous » dans « Appoline Matin » de ce 21 août. « On n’a pas la trésorerie pour faire face à la fois aux charges fixe et en même temps s’approvisionner correctement » poursuit-t-il. Lire la suite »

21 Août 2023 | Profession
 

À Orléans, la chambre des appels correctionnels s’est penchée, ce 16 août, sur la demande de remise en liberté d’un jeune de 20 ans, condamné à un an et demi de prison ferme, dans le cadre des violences urbaines sur le Montargois.

Il avait été arrêté avec plusieurs autres jeunes près dun tabac-presse à Villemandeur (à 3 kilomètres de Montargis) entièrement saccagé et pillé. Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet dernier, des policiers avaient été caillassés par les émeutiers.

•• Les premiers ont été condamnés en comparution immédiate, le 5 juillet au tribunal judiciaire de Montargis où la plus lourde peine avait été infligée à ce garçon avec mandat de dépôt à l’audience, rappelle France Bleu Orléans. Il avait immédiatement été écroué. Lire la suite »

19 Août 2023 | Profession
 

Ils étaient une soixantaine d’émeutiers à Marseille déférés devant le tribunal correctionnel et jugés en comparution immédiate le 4 juillet dernier. Les Nouvelles Publications économiques et juridiques revient sur le profil des mis en cause qui ont défilé (en petit nombre) à la barre ce jour-là.

Parmi eux, un jeune de 21 ans en formation pour devenir développeur web. Il a trébuché en courant, dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, avenue Roger-Salengro, dans les quartiers nord de Marseille. Une pelleteuse était en train de démonter le bar-tabac. 120 000 euros de préjudice. Il a emporté 168 paquets de cigarettes, un kit de cigarette électronique et dix briquets. « J’ai été naïf. Vous ne savez pas à quel point je regrette ! », déclare-t-il. Lire la suite »

18 Août 2023 | Profession
 

On apprend dans Le Figaro (édition du 17 août / voir ci-dessous) que parmi les commerces les plus touchés par les émeutes urbaines de fin-début juillet, « on retrouve …

les magasins d’alimentation : 200 ont été touchés dont 30 ont brûlé

• près de 370 agences bancaires ont également été détériorées

mais ce sont les débits de tabac qui ont le plus souffert de ces nuits de violence. Près de 436 établissements ont été touchés d’après les chiffres du ministère délégué aux PME. Parmi eux, les trois quarts ont été pillés et 10 % ont été totalement détruits. Lire la suite »

18 Août 2023 | Profession
 

Plus dun mois après la fin des émeutes de fin juin-début juillet, la facture continue de salourdir. Vitrines cassées, magasins pillés, murs tagués … Le Figaro fait les comptes (voir aussi ci-dessus).

Les premières estimations des assureurs, seulement cinq jours après le début des pillages et des destructions, tablaient sur un montant de 280 millions d’euros.

Pourtant, au 7 juillet, ce sont 11 300 sinistres qui ont été déclarés pour un coût total de 650 millions deuros, soit plus du double en lespace d’à peine une semaine, daprès France Assureurs, la fédération professionnelle.  Lire la suite »

16 Août 2023 | Profession
 

« Lorsque la télésurveillance nous appelle le 29 juin à 2 heures 52, on a compris tout de suite que les émeutiers s’étaient attaqués à notre commerce » se remémorent les patrons dun tabac-presse sur la place de l’Église à Creil (Oise).

Un mois et demi, ils attendent toujours que l’assurance prenne en charge le rideau métallique, d’une valeur de 12 000 euros. « Lassurance ne veut pas prendre en charge le volet roulant, prétextant que cela ne fait pas partie du mobilier », s’agace le buraliste auprès de Oise Hebdo.

•• Les casseurs ont utilisé une pelleteuse pour enfoncer l’entrée du magasin. « Si lon décidait de quitter laffaire, on ne partirait pas avec le rideau métallique, nous a dit lassureur » contre lequel les patrons sont en conflit, afin d’obtenir une compensation financière.

Les dégâts sont considérables. En plus du rideau, la vitrine a explosé, le tabac a disparu, et la presse a pris l’eau à cause du radiateur explosé. À cela s’ajoute le chômage partiel des salariés. Malgré les dégâts, le commerce a rouvert cinq jours après les émeutes. « Pas de ventes, pas de revenus » souligne-t-il.

•• Deux autres établissements ont été victimes des casseurs avec vol de tabac : au bar-tabac « Menaches », les casseurs sont entrés avec une pelleteuse, au « Narval », le pillage a précédé l’incendie (voir 8 août et 1er juillet).

L’article aurait pu préciser que tous les buralistes victimes de ces émeutes (avec au moins 3 jours de fermeture) bénéficient d’une aide spéciale de 10 000 euros, négociée par la Confédération avec Bercy (voir 3 et 8 août).

15 Août 2023 | Profession
 

Le tabac du Colvert, à Amiens, a été pillé et incendié la nuit du 29 au 30 juin, lors des récentes violences urbaines.

Le couple de buralistes entreprend actuellement les travaux (voir 8 août et 25 juillet). Ils ne savent pas encore quelle sera la prise en charge de lassurance, mais ils ont déjà demandé laide de 10 000 euros versés par l’État, négociée par la Confédération des buralistes (voir 3 août). Reportage de France Bleu Picardie.

« Là vous aviez des vitrines de présentation de produits, ici il y avait des jolies vitrines dans lagencement. Elles ont été démontées forcément, parce que tout a fondu », décrit la buraliste. Entre le bruit de l’entreprise de nettoyage et la forte odeur de suie, c’est encore difficile d’imaginer l’ancien tabac. « On reconnaît la structure du commerce, mais on ne reconnaît plus le commerce » poursuit-elle. Lire la suite »

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14 Août 2023 | Profession
 

À l’instar de beaucoup de quotidiens de la presse régionale (voir 6 et 3 août, 31 juillet), le Journal du Dimanche revient sur la situation « un mois après » des commerçants affectés par les émeutes urbaines qui ont récemment secoué la France.

Le JDD prend le cas de Châlons-en-Champagne (Marne). Parmi des témoignages chargés en émotion, il y a forcément celui d’une buraliste (extraits).

•• Ton grave chez Valérie du Saint-Claude : « C’était l’apocalypse ». Elle revit ce « traumatisme » avec une émotion volubile. L’alarme à minuit, la ruée vers son tabac-presse, les casseurs déjà repartis, la stupeur devant les pilleurs, l’envie de pleurer « en reconnaissant parmi eux quelques clients, sa fille de 15 ans restée à la maison terrorisée, la police qui tarde … Comment dormir ensuite ? Vont-ils revenir ? ».  Lire la suite »

8 Août 2023 | Profession
 

Ce lundi 7 août, la Confédération a adressé un message par mail à tous les buralistes, particulièrement ceux affectés par les émeutes urbaines de fin juin-début juillet : #25 le lien.

Il y est présenté le « dispositif exceptionnel d’appui à la reprise d’activité pour les buralistes victimes des violences urbaines », négocié par la Confédération avec le Gouvernement (voir 3 août) et présenté par Thomas Cazenave, le nouveau ministre délégué aux Comptes publics, et Philippe Coy, à Talence en Gironde, jeudi dernier (voir 4 août).

À noter que cette annonce a fait l’objet d’un traitement médiatique assez exceptionnel mettant particulièrement en avant le travail de la Confédération et de ses élus.

Le dispositif est réservé aux buralistes provisoirement empêchés d’assurer leurs activités à cause des émeutes survenues entre le 27 juin et le 5 juillet. Plus précisément ceux ayant dû fermer durant au moins 3 jours consécutifs. Il consiste en une aide de 10 000 euros.

Le document envoyé par la Confédération permet de télécharger la demande d’aide. Elle devra être adressée avant le 10 septembre. L’instruction du dossier étant assuré par la Douane. Tout a été conçu pour être le plus simple possible.

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