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1 Déc 2023 | Pression normative
 

Sachets de nicotine, de tabac ou encore billes aromatiques pour cigarettes, ces produits entraînent de plus en plus d’intoxications, principalement d’enfants et adolescents, alerte l’Anses dans un rapport de toxicovigilance publié ce 30 novembre, appelant à « une vigilance particulière » sur les sachets de nicotine.

Rappelons que l’Anses s’est révélée moins rapide sur un autre sujet comme l’arrivée des cigarettes électroniques jetables (puff) alors qu’elle avait su établir des études intéressantes concernant le vapotage (voir 30 octobre 2020)

•• Non seulement l’offre de produits du tabac, connexes – sans tabac mais avec de la nicotine – ou d’arômes pour les produits du tabac « ne cesse de se diversifier », mais « des produits plus anciens, voire interdits, sont également consommés : tabac à mâcher et snus (tabac en sachet à usage oral) », précise l’agence sanitaire, selon une dépêche AFP. Lire la suite »

19 Nov 2023 | Vapotage
 

60 %

Pourcentage des fumeurs adultes qui envisageraient d’arrêter en ayant recours au vapotage selon le dernier Baromètre Harris Interactive pour le compte de France Vapotage (voir 16 novembre).

16 Nov 2023 | Vapotage
 

E-cigarette vapoteurAu cœur du mois sans tabac 2023, la 7ème édition du Baromètre Harris Interactive (voir 6 juillet 2022 et 28 mai 2021) concernant « le regard porté par les Français sur les enjeux liés au vapotage » – réalisé pour le compte de la Fédération France Vapotage (voir 10 mai 2023) – consacre la pratique de la vape comme le plus grand espoir des fumeurs adultes pour arrêter le tabac.

C’est ainsi que débute un communiqué de France Vapotage que nous reprenons dans son intégralité.

Ce rôle majeur du vapotage suppose un accompagnement durable du secteur dans sa structuration en tant qu’acteur économique responsable. Il exige aussi de préserver les atouts essentiels de la vape en matière de prix, d’accessibilité et de diversité des arômes.

•• Oui, le vapotage est une opportunité historique pour gagner la lutte contre le tabagisme !

Avec 31,9% de fumeurs, la France a retrouvé son taux de prévalence tabagique de 2017, et s’inscrit durablement comme l’un des plus mauvais élèves de l’Union européenne malgré le déploiement des politiques de santé publique successives.

Le vapotage est aujourd’hui l’outil le plus utilisé et considéré comme le plus efficace pour arrêter le tabac. Il fait office de solide recours pour accompagner sans attendre les fumeurs adultes dans leur abandon du tabac.

Ainsi, 1 Français sur 2 estime aujourdhui que la cigarette électronique peut être un moyen efficace darrêter le tabac. Mieux : 60 % des fumeurs adultes (et même 81 % des vapofumeurs !) envisageraient de sortir du tabagisme dans les prochains mois grâce au vapotage ! Fort de ce constat, 63 % des Français souhaitent que le Gouvernement encourage clairement et visiblement les fumeurs à passer au vapotage.

•• Combattre le vapotage, cest encourager le tabagisme.

Plus d’1 vapoteur sur 2 pourrait reprendre le tabac si l’un des atouts du vapotage était remis en cause par les pouvoirs publics.

Ils seraient 68 % (+ 4 points depuis le Baromètre 2021) à retourner vers le tabac en cas d’augmentation des prix de vente des produits du vapotage liés à une politique de surfiscalisation.

Ils seraient 64 % (+ 5 points depuis le Baromètre 2022) si la diversité des canaux de distribution (vape shops, buralistes, e- commerce) n’était pas préservée.

Ils seraient 60 % si de nouvelles restrictions d’usage dans l’espace public étaient mises en œuvre à l’image de celles associées au tabac.

59 % et 54% des anciens fumeurs pourraient retomber dans le tabac si les produits du vapotage étaient accessibles uniquement sur prescription médicale ou en pharmacie, idem pour l’interdiction de tous les arômes à l’exception de l’arôme tabac.

Enfin, 1 vapoteur sur 2 reconsommerait du tabac si les pouvoirs publics imposaient un packaging neutre à tous les produits du vapotage.

Non, le vapotage nest pas, aux yeux des Français, lennemi public numéro 1 !

•• Malgré un contexte médiatique à charge, associé pour l’essentiel à la question du phénomène « Puff » ou à une perception erronée de la consommation de nicotine (addictive mais non cancérigène), la pratique du vapotage est considérée par les Français comme un comportement bien moins risqué que les pratiques addictives associées aux drogues illégales (cannabis, cocaïne, MDMA) mais aussi à lalcool.

De fait, la dangerosité estimée des produits du vapotage s’approche de celle de la consommation excessive de sucre, de jeux vidéo ou de paris en ligne.

En revanche, la circulation des rumeurs et fausses informations nuit à limage du vapotage et freine son adoption par des fumeurs qui y trouveraient pourtant une solution pour sortir du tabac.

Ainsi, 36% des personnes interrogées continuent de mettre au même niveau la dangerosité du tabac et celle du vapotage alors que l’on compte 95% de substances nocives en moins dans la vapeur de la cigarette électronique que dans la fumée du tabac.

Autre exemple, 1 Français sur 3 pense à tort que la vente des cigarettes électroniques aux mineurs est autorisée : en réalité, elle est bien interdite mais lapplication de la loi nest pas strictement contrôlée par les pouvoirs publics.

Enfin, 68% des Français pensent que le vapotage peut constituer une porte d’entrée vers le tabagisme : cet effet passerelle na pourtant jamais été démontré, alors qu’au contraire des millions de personnes sont passées du tabagisme au vapotage.

•• Pour les pouvoirs publics, l’heure est à un choix crucial :

Soit le vapotage rejoint la longue liste des produits reconnus comme nocifs pour la santé, à équivalence du tabac. Dans ce cas, en traitant la vape comme un problème de santé publique, la France ne réussira pas à faire baisser rapidement une prévalence tabagique parmi les plus fortes de l’Union européenne ;

Soit le vapotage est considérée comme une opportunité historique, et la France pourra rejoindre des pays comme le Royaume-Uni qui ont réduit rapidement de moitié leur prévalence tabagique. Dans cette configuration et uniquement dans cette configuration, nous pourrons enfin collectivement franchir une étape clé dans la sortie du tabac.

L’enquête Harris Interactive a été menée auprès dun échantillon de 3 204 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus, du 6 au 12 octobre 2023.

Les évolutions sont signalées relativement à : pour les données juin 2018 / mai 2019 / mai 2022, de trois enquêtes menées en ligne par Harris interactive auprès de deux échantillons nationaux représentatifs des Français âgés de 18 ans et plus (échantillons de respectivement 1 502, 3 001 et 3 002 personnes)

 Commentaires fermés sur « Saisissons une opportunité historique de lutter contre le tabac ! » (Baromètre France Vapotage)  ,
2 Nov 2023 | Observatoire
 

La consommation de protoxyde dazote ou « gaz hilarant » concerne, chez les adultes, essentiellement les jeunes majeurs : 13,7 % des 18-24 ans en ont consommé au moins une fois dans leur vie et 3,2 % de cette tranche d’âge en a consommé en 2022, a indiqué, ce 26 octobre, Santé publique France.

En 2022, si la plupart des Français (75 %) de 18 à 75 ans ont entendu parler de protoxyde d’azote, seuls 4,3 % ont dit en avoir consommé au moins une fois dans leur vie et moins de 1 % dans l’année, selon ces données issues d’une enquête sur la consommation de tabac, lors de laquelle quelques questions sur le protoxyde d’azote et le CBD ont été posées. Lire la suite »

28 Oct 2023 | Observatoire
 

10 % des Français adultes, et près de 18 % des 18-34 ans, disent avoir consommé en 2022 du CBD, la molécule non psychotrope du cannabis, selon une étude publiée le 26 octobre par Santé publique France. 

C’est ainsi que débute une dépêche AFP que nous reproduisons.

En 2022, la plupart des Français de 18 à 75 ans (71 %) ont entendu parler du CBD, un « niveau de notoriété important », 16,4 % ont dit en avoir consommé au moins une fois dans leur vie et 10 % dans les douze derniers mois, d’après les données d’une enquête sur la consommation de tabac.

« Ces chiffres témoignent de la diffusion significative et rapide du CBD en France, au regard de sa disponibilité récente pour le grand public. Le niveau de consommation dans lannée de CBD parmi les adultes atteint ainsi celui du cannabis (10,6% en 2021 parmi les 18-65 ans) », a observé Santé publique France. Lire la suite »

15 Oct 2023 | Observatoire
 

Comment la France se positionne-t-elle dans le classement des États les plus « moralisateurs », autrement dit les pays les plus en pointe dans la réglementation ou la fiscalisation des comportements « à vice », en lien avec la consommation de tabac, de cigarettes électroniques et dalcool ?

Réponse dans la 5ème édition de l’étude annuelle de lInstitut économique Molinari, révélée par EconomieMatin (voir 25 novembre et 2 décembre 2019).

•• Tabac. C’est une surprise mais selon l’Institut, la France arrive … seulement 5ème sur 30 dans son palmarès des pays du continent européen qui entravent le plus la consommation de tabac.

La tendance à la hausse de la taxation continue en 2023, avec une augmentation des taxes le 1er mars, avant une nouvelle hausse (liée à l’inflation / ndlr) prévue pour le 1er janvier 2024. La France est aussi l’un des dix pays (au monde / ndlr)  à avoir adopté le paquet neutre. Il existe par ailleurs en France une interdiction totale de la publicité sur le tabac.

Il est interdit de fumer dans les voitures transportant des passagers de moins de 18 ans. Enfin, les interdictions de fumer dans certains lieux publics à l’extérieur se développent. Par exemple, la ville de Paris a interdit de fumer dans plus de 70 parcs et jardins, tandis que Marseille et La Rochelle ont interdit de fumer sur plusieurs plages.

•• Cigarette électronique. La France adopte une approche tolérante, ce qui la classe 23ème sur 30.

La France autorise en effet l’exposition de ces produits en magasin ou encore les variétés d’arômes, « ce qui semble encourager des alternatives potentiellement moins préjudiciables pour la santé », estime l’Institut économique Molinari.

« Ce choix de la modération est judicieux car, dans le domaine des comportements dits à vice, la meilleure des politiques publiques est sans doute celle qui favorise de meilleurs substituts, ce que semble être les produits sans combustion. Ce choix de politique publique pragmatique et non paternaliste mérite d’être souligné et encouragé », juge encore l’organisme. Lire la suite »

 Commentaires fermés sur Tabac, alcool, sodas : la France arrive 13ème au classement des États « moralisateurs » en Europe (Institut Molinari)  , ,
13 Oct 2023 | Vapotage
 

Une étude observationnelle financée par lInstitut National du Cancer (INCa) et lInstitut pour la Recherche en Santé Publique (IRESP), publiée dans le numéro doctobre de Preventive Medicine Reports et réalisée par plusieurs universitaires, sest intéressée au vapotage chez les jeunes de 15 à 16 ans dans le département de la Loire de 2018 à 2020 avec un échantillon de 7 950 personnes.

Les enseignements sont nombreux dont : une stabilité du vapotage chez les jeunes (loin de toute idée « d’épidémie ») ; pas de progression du vapotage vers le tabagisme (pas d’effet passerelle avéré) ; une augmentation de la prévalence des « non-fumeurs / non vapoteurs » (excellente nouvelle en termes de santé publique).

C’est ainsi que débute un communiqué du CPV (Collectif des Professionnels de la Vape pour la Santé publique/ voir 4 octobre) récemment créé et  que nous reprenons intégralement. Lire la suite »

 Commentaires fermés sur Vapotage : une nouvelle étude démontre qu’il n’y a pas « d’effet passerelle avéré » vers le tabac (CPV)  ,
10 Oct 2023 | Associations
 

Alors qu’il avait été auditionné par lOffice parlementaire d’Évaluation des Choix scientifiques et technologiques (OPECST) pour faire le point sur la « dangerosité des alternatives au tabac » (voir 28 septembre et 2 octobre), le Comité national contre le Tabagisme (CNCT) estime que si plusieurs recommandations du rapport rejoignent celles soutenues par lassociation, dautres semblent inadaptées, ou potentiellement à risque pour la santé publique. Extraits.

•• La note de l’OPECST se penche sur la question des « alternatives au tabac fumé », associant ainsi des produits comme les cigarettes électroniques ou le tabac à chauffer. Or, cette terminologie est dans les faits celle utilisée par lindustrie du tabac, qui vise à entretenir une confusion et un amalgame entre des produits très différents.

Les cigarettes électroniques ne sont pas un produit du tabac, et n’ont pas été historiquement des innovations portées et encouragées par les fabricants de tabac. Par ailleurs, si leurs risques pour la santé demeurent encore incertains, ces dispositifs peuvent, sous certaines conditions précises, être utilisés en tant qu’outil d’aide au sevrage.

Le tabac à chauffer est en revanche un produit du tabac développé par les fabricants. Les risques sanitaires associés à ce type de produit sont considérablement plus élevés que ceux d’une cigarette électronique, et ne peuvent en aucun cas être considérés comme des outils de sevrage.

•• Plusieurs mesures proposées dans la note scientifique de lOPCST, sont soutenues par le CNCT, comme

• envisager l’instauration du paquet neutre pour l’ensemble des produits du vapotage,
• étoffer la connaissance scientifique sur la nocivité des nouveaux produits du tabac et de la nicotine, à travers des études indépendantes,
• mener des campagnes de prévention sur le vapo-fumage, interdire les cigarettes électroniques jetables, alourdir les sanctions en cas de vente de produits du tabac ou de la nicotine aux mineurs.

•• Dautres pistes soulevées par la note scientifique sont jugées insuffisantes, problématiques ou potentiellement à risque par le CNCT, à linstar de :  Lire la suite »

2 Oct 2023 | Vapotage
 

La parution de la dernière note parlementaire sur les « nouveaux produits du tabac » – signée par la sénatrice Catherine Procaccia et le député Gérard Leseul – pour le compte de l’Office parlementaire des Choix scientifiques et technologiques (voir 28 septembre) laisse entrevoir une approche un peu moins polémique, voire moins « idéologique » que le discours asséné lourdement  par ceux qui se présentent  « anti-tabac / anti-vape / anti-tabac chauffé / anti-sachet de nicotine … parce que derrière tout cela il y a l’industrie du tabac ».

Il y a peut-être une autre façon de considérer le sujet, une manière différente de voir les choses avant de formuler des solutions plus efficaces que celles employées en France jusqu’à maintenant. Lire la suite »