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26 Fév 2024 | Observatoire
 

Discussions, shopping, informations … La messagerie se transforme en application couteau suisse très rentable. Extraits d’un article de Chloé Woitier et Claudia Cohen dans Le Figaro qui amène à réfléchir.

C’est une application qui est montée en puissance en toute discrétion. Avec 43 millions d’utilisateurs en France en octobre (+13 % en un an selon Médiamétrie), dont la moitié y est connectée chaque jour (+20 %), la messagerie WhatsApp est devenue le quatrième site le plus populaire du pays, derrière Google, YouTube et Facebook. Elle est aussi l’une des rares applications sociales à plaire à toutes les tranches d’âge. Lire la suite »

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25 Nov 2023 | Observatoire
 

La plate-forme lituanienne de vente de vêtements de seconde main entre particuliers fête ses 10 ans. En France, les ventes ont décollé au moment du Covid et profitent désormais de la crise économique. Vingt-trois millions de Français ont ouvert un compte sur le site de lentreprise lituanienne. Et la plate-forme engrange chaque année des croissances à deux chiffres.

« Pendant le Covid, Vinted enregistrait une croissance de + 40 % » souligne, dans Le Parisien, Hélène Janicaud, la directrice du pôle mode chez Kantar. « En 2023, la croissance du chiffre daffaires devrait encore être à deux chiffres, autour de + 20 %. Vinted est devenu au premier semestre 2023 le premier site de mode en France, en volume mais aussi — et cest là la nouveauté — en chiffre daffaires, devant Amazon et Zalando. » Lire la suite »

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27 Sep 2023 | Observatoire
 

Toujours important de suivre la conjoncture du e-commerce qui conditionne l’activité services-colis chez les buralistes.

D’après la Fevad (Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance), la vente des produits en ligne s’est tassée de -1 % lors du deuxième trimestre. Alors que les services en ligne se portent toujours bien. Toujours sur le second trimestre, ce sont les produits de beauté qui tiennent bien le coup (+5 %). Alors que les vêtements, en général, connaissent un recul de -8 %.

Mais il y a aussi le facteur inflationniste … l’institut Kantar estimant que « la faiblesse du pouvoir d’achat des ménages continue de reporter la consommation de vêtements vers la seconde main ». Les sites qui fonctionnent bien : Vinted (12,6 % des volumes achetés en ligne), Amazon (9,1 %), Shein (8,4 %).

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25 Déc 2022 | Observatoire
 

Livrer des produits frais partout en France en 24 heures.

C’est la nouvelle promesse d’Epicery, une place de marché qui permet à des commerçants ayant pignon sur rue (bouchers, poissonniers, fromagers, etc.) de générer des revenus additionnels en livrant leurs clients à domicile.

Cette offre est une conséquence directe de la prise de contrôle d’Epicery par La Poste (via sa filiale GeoPost) en 2021 (voir 3 décembre 2016, 2 mars 2022). La jeune pousse va, en effet, s’appuyer sur Chronofresh, le service de transport frigorifique de DPDgroup, pour livrer dans des villes de taille plus modeste. Lire la suite »

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23 Déc 2022 | Trafic
 

LUnifab (l’Union des Fabricants regroupant des industriels de tous les secteurs / voir 22 et 3 décembre, 24 novembre) se félicite de larrêt de principe prononcé, ce 22 décembre, par la Cour de Justice européenne qui, pour la 1ère fois, considère qu’Amazon peut être jugée responsable de loffre à la vente de contrefaçons distribuées par elle-même, mais aussi par des tiers sur ses plateformes.

Nous reprenons son communiqué.

Cet arrêt marque une victoire réelle pour les entreprises créatrices et innovantes, et particulièrement pour la maison Christian Louboutin, membre de l’Unifab, qui a eu l’audace de s’engager dans cette procédure face au géant américain.  Lire la suite »

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10 Déc 2022 | Observatoire
 

Malgré la baisse du pouvoir d’achat, les Français n’ont pas renoncé à faire des emplettes à l’occasion du Black Friday. En ligne comme en magasin, les ventes ont été supérieures à leur niveau de l’année dernière d’après un focus du Figaro Économie

Selon le cabinet Foxintelligence, le nombre de commandes passées en ligne au cours de cette période (soit les dix jours autour du vendredi 25 novembre) a crû de 6 % sur un an, et davantage de consommateurs (43 %) y ont participé.

•• En magasin, la tendance semble tout aussi favorable. Dans les boutiques d’habillement, les ventes ont par exemple progressé de 2 % par rapport à l’édition précédente. Les clients ont saisi l’opportunité des promotions du Black Friday pour faire des achats à prix cassés.

Les bonnes affaires étaient au rendez-vous : les distributeurs avaient des stocks à écouler, et ils avaient d’autant plus intérêt à faire des remises fortes sur leurs produits qu’ils anticipent des jours plus sombres du côté de la consommation des ménages.

•• Le succès du Black Friday justifie paradoxalement ces craintes. Les clients semblent avoir profité de ce temps commercial pour faire leurs cadeaux de Noël à bon compte. C’était la deuxième raison invoquée par les personnes interrogées par Harris interactive en amont de l’événement. En témoignent les catégories qui ont connu le plus de succès cette année : les ventes de jeux et jouets ont le plus progressé, devant les produits high-tech. Les e-commerçants peuvent pousser un ouf de soulagement.

Après un trou d’air au premier semestre, les clients semblent avoir repris le réflexe de commander sur internet. « Nous avons fait la plus grosse semaine du Black Friday qu’on n’a jamais faite sur amazon.fr », s’est réjoui auprès de l’AFP Frédéric Duval, le patron d’Amazon France.

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24 Nov 2022 | Trafic
 

Incitation à la surconsommation, générateur de pollution mais aussi pourvoyeur de contrefaçons : les critiques pleuvent à l’encontre du Black Friday.

Alors que cette grand-messe de la consommation, héritée de la tradition américaine, a débuté le 18 novembre, les contrefaçons fleurissent, alerte l’Union des fabricants (Unifab / voir 26 novembre 2021)

Alors que 70 % des personnes ayant déjà effectué des achats sur internet ont l’intention de participer au Black Friday, selon un sondage de la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad), l’Unifab rappelle que les « offres alléchantes et promotions hors du commun constituent une aubaine pour des vendeurs peu scrupuleux qui n’hésitent pas à abuser des consommateurs en leur vendant des contrefaçons ».

•• Les articles contrefaits sont « synonymes de dangers pour la santé et la sécurité, l’environnement, ainsi que l’économie », poursuit dans un communiqué l’Unifab, qui regroupe plus de 200 entreprises en France ( … )

Le commerce de contrefaçons profite à la « criminalité organisée et aux réseaux mafieux » et entraîne, selon l’Unifab, la perte de 6,7 milliards d’euros par an de ventes directes en France. Cela représente « 1,34 milliard d’euros d’impôts perdus et 38 000 emplois supprimés chaque année ».

•• « À l’heure où 80 % des jeunes Européens se sentent concernés par la préservation de la planète (selon une étude réalisée par l’institut ObSoCo pour Greenpeace France en février 2022, ndlr), acheter des produits contrefaits revient à cautionner ce que l’on condamne et met en péril les efforts communs que nous devons fournir pour protéger l’environnement » souligne Christian Peugeot, le président de l’Unifab, cité dans le communiqué.

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23 Nov 2022 | Observatoire
 

Le Black Friday, cette période de promotions importées des États-Unis, sera cette année encore le pic commercial de l’année pour la plupart des distributeurs, surtout les e-commerçants puisque c’est Amazon qui a lancé la mode (voir 3 décembre et 21 novembre 2021). Décryptage des Échos.

Les Français se ruent sur les offres pour faire leurs cadeaux de fin d’année à prix cassés. Dans une enquête, PWC indique que 43 % des achats de Noël sont effectués pendant le Black Friday par les 70 % des consommateurs qui prévoient de participer à l’opération.

•• La fête de la consommation s’étend sur dix jours, du vendredi précédent (le 18 novembre) au lundi suivant (le 28) et l’intensité promotionnelle va crescendo du début à la fin avec un pic le jour dit. Les professionnels parlent de la « Black Week ».

Certains commerçants comme Cdiscount poussés par l’atonie des ventes de produits d’équipement provoquée par les arbitrages des consommateurs en temps d’inflation (on mange d’abord, on change sa machine à café ensuite) ont commencé au début du mois leur « Black November ».

•• L’inflation pousse à l’action. Dans une étude sur Noël, NielsenIQ pointe que 65 % des consommateurs anticipent la hausse des prix des produits tels que l’alimentation, les boissons, les cadeaux ou bien encore ceux d’hygiène-beauté et que 71 % d’entre eux s’attendent à une augmentation des prix de 15 % sur l’alimentaire, quand 67 % anticipent une hausse de près de 20 % sur les cadeaux.

Si PwC indique que le textile est le premier segment en termes d’intentions d’achat, les opérateurs mettent traditionnellement en avant les promotions sur le jouet et les produits techniques, bruns ou blancs. « Le Black Friday, c’est l’occasion d’acheter un produit qui vaut cher avec une belle décote », explique Julien Peyrafitte. Les rabais iront jusqu’à 50 %, voire 60 %.

•• Cette année, le Black Friday correspond au début de la Coupe du monde de football. Le Mondial est à chaque fois l’occasion d’un pic de ventes de téléviseurs. Lire la suite »

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15 Sep 2022 | Observatoire
 

La régulation du secteur par le Gouvernement (voir 8 septembre) est un nouveau coup dur pour des start-up qui brûlent beaucoup de cash et sont déjà en train de réduire la voilure. Leur survie sur le marché tricolore est en jeu, selon une analyse des Échos.

Le Gouvernement a estimé mardi que les « dark stores » devaient être considérés comme des entrepôts logistiques, et ce même s’ils disposent de points de retrait. Un décret et des arrêtés sont attendus dans les prochains jours. Ils permettront aux collectivités locales de réguler ou d’interdire cette activité « en fonction de leurs souhaits ». Les maires des grandes villes (Paris, Lyon, etc.), qui mènent une fronde contre ces entreprises depuis plusieurs mois, ne devraient pas s’en priver.

•• Cette décision constitue un coup dur pour des start-up qui sont déjà sous la pression de leurs investisseurs pour trouver un chemin crédible vers la rentabilité. Or, pour l’instant, le compte n’y est pas. Ces deux dernières années, les acteurs du quick commerce ont mené une offensive aussi coûteuse que spectaculaire pour ouvrir des entrepôts, recruter des livreurs et les équiper en deux roues électriques.

Ils ont aussi dépensé sans compter en marketing afin de fidéliser leur clientèle et augmenter leur part de marché. Une étude de YipitData estime, par exemple, que plus de 80 % des commandes passées au printemps chez Getir en France bénéficiaient de réductions. « Quand il faudra payer le vrai prix des produits, les clients seront-ils encore au rendez-vous ? », tacle un investisseur.

•• Cette générosité a été financée par des levées de fonds gigantesques. Le turc Getir a levé 1,8 milliard de dollars et était valorisé 12 milliards lors de son dernier tour de table. L’américain GoPuff a amassé 3,8 milliards de dollars sur une valorisation de 15 milliards. Les allemands Gorillas et Flink ont récolté 1,3 et 1 milliard de dollars … En comparaison, la start-up française Cajoo , qui avait levé 47,2 millions de dollars et s’était alliée à Carrefour , faisait figure de petit poucet.

Alors que les nuages noirs s’accumulent sur l’économie mondiale, les acteurs du secteur ont commencé à se serrer la ceinture. Au printemps, Getir a licencié 14 % de ses effectifs, soit près de 5 000 personnes. Gorillas, qui brûlait 90 millions de dollars par mois à la fin 2021 selon le média britannique Sifted, a licencié 300 personnes et choisi de se recentrer sur cinq marchés (France, Royaume-Uni, Allemagne, États-Unis et Pays-Bas). Lire la suite »

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8 Sep 2022 | Observatoire
 

À l’issue d’une dernière journée de concertation avec les associations d’élus et les représentants des métropoles, ce mardi 6 septembre – au ministère chargé de la Ville et du Logement – la ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme Olivia Grégoire, et le ministre délégué à la Ville et au Logement Olivier Klein, ont mis les points sur les « i ». 

Les dark stores sont considérés comme des entrepôts, et « il n’y a plus de sauf » a précisé Olivia Grégoire, selon L’Usine digitale.

•• Dans le cadre des consultations menées depuis le 6 juillet pour réglementer l’implantation de ces dark stores dans les villes et éviter les nuisances qu’ils causent aux riverains et aux commerces, il avait été envisagé un temps de créer une exception à la « sous-destination » de ces locaux utilisés par les entreprises du quick commerce en centre-ville …

En créant une nouvelle catégorie ou en les assimilant à des commerces dans la mesure où ils disposeraient d’un point de collecte accessible au public (voir 25 août). Eh bien, cette option n’a pas été retenue.

•• Les dark stores ne peuvent donc être que des entrepôts. Un texte réglementaire l’écrira noir sur blanc dans les prochaines semaines, ce qui devrait, espèrent les élus, mettre fin aux ambiguïtés sur lesquelles surfaient Gorillas (voir 7 mai 2022, 8 novembre 2021), Getir ou Flink (voir 4 novembre 2021).

Ce texte sera « un outil mis à disposition des maires pour réguler » l’activité de ces opérateurs, explique le Gouvernement, qui estime qu’un « entrepôt n’a rien à faire en ville ».

••« Aujourd’hui, le gouvernement confirme l’illégalité de dizaines de dark stores, et donc la nécessité de fermeture administrative ou judiciaire » » se félicite Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris. « Notre interprétation va être traduite en droit ».  Lire la suite »