Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
2 Déc 2023 | Profession
 

Selon la Police nationale à Limoges, les plaintes pour les arnaques via des cartes prépayées sont en recrudescence. Les buralistes sont de plus en plus vigilants, selon Le Populaire du Centre (voir aussi 13 novembre).

« Pas plus tard que la semaine dernière, une cliente voulait cinq coupons pour acheter des vêtements en ligne pour la somme totale de 2 000 euros. Cela ma tout de suite mis la puce à loreille et on lui a dit de voir avec la gendarmerie », relate Valérie Marsalaud, présidente de la fédération des buralistes de la Haute-Vienne et buraliste à Saint-Yrieix-la-Perche.

Même si les usagers connaissent ce procédé, les escrocs peuvent être très persuasifs, poursuit la buraliste : « personnellement, je mautorise à poser plus de questions aux clients quand il sagit de gros montants ; en général ce sont des sommes entre 1 000 et 3 000 euros. Une autre fois, une personne âgée est venue avec un faux courrier des Impôts. »

Si ces escrocs visent des particuliers, les buralistes doivent aussi se montrer eux-mêmes vigilants : « ils appellent, essaient davoir un employé au téléphone et pas le gérant et se font passer pour des agents de la maintenance de nos terminaux de point de vente. On a beau mettre en garde nos employés, nous ne sommes pas à labri. »

13 Nov 2023 | Profession
 

« 90 % des demandes de rechargement de cartes prépayées, servent à la fraude » annonce Frédéric Vergne, vice-président national de la Confédération et président de la fédération des buralistes de Corrèze, dans La Montagne.

« Nous invitons les buralistes à être bienveillants à l’égard des clients en les informant sur ces transactions, notamment quand d’importants montants sont demandés de manière régulière par un même client. »

•• Ainsi, dans un tabac-presse à Varetz, ce mercredi, une femme rentre et demande plusieurs coupons pour recharger sa carte PCS, carte prépayée et rechargeable vendue en magasin. Le montant : 750 euros. « C’est pour vous ? C’est un tiers qui vous l’a demandé ? Vous avez confiance en lui », lui demande le patron de l’établissement. Lire la suite »

13 Août 2023 | Observatoire
 

Le chancelier autrichien Karl Nehammer veut inscrire le « droit de payer en liquide » dans la constitution de son pays …

Ses arguments ? La population a besoin « d’une sécurité d’approvisionnement » de l’argent ; l’argent liquide étant synonyme « de sécurité et de liberté » notamment pour les personnes âgées.

L’idée avait été portée par une partie de la droite autrichienne il y a un an. Un certain nombre de leaders politiques ont cependant qualifié l’initiative de populiste. Les socialistes demandent une simple loi garantissant un distributeur par municipalité. Lire la suite »

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26 Juil 2023 | Observatoire
 

Le 1er août 2023, les tickets de caisse, de carte bancaire et les bons dachats seront délivrés à la demande du client, exception faite des tickets servant de justificatif. Cette disposition issue de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (dite loi « Agec ») participe aux objectifs de réduction des déchets et de préservation des ressources toute en garantissant les droits des consommateurs.

C’est ainsi que débute un communiqué de Bercy (Ministère de l’Économie et des Finances) dont nous reprenons l’essentiel. Lire la suite »

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19 Juin 2023 | Profession
 

Paysafecash et Paysafecard sont désormais disponibles sur Strator.

Paysafe est actuellement lun des leaders mondiaux du prépaiement en ligne.

Avec une utilisation simple, rapide et sécurisée, Paysafecash permet au client de faire des achats en ligne, de recharger son compte bancaire et même de payer ses factures en espèces directement chez le buraliste. Paysafecard direct permet, quant à lui, de recharger facilement son compte myPaysafe.

Avec Paysafecash et Paysafecard direct, le buraliste attire de nouveaux clients en point de vente : les utilisateurs préparent leur transaction sur internet et finalisent le paiement en point de vente.

Comment ça marche ? Grâce à un parcours simplifié, le buraliste n’a plus qu’à scanner le code-barres présenté par le client avant de l’encaisser. Lire la suite »

21 Mar 2023 | Profession
 

Lancé en 2009, Transcash est le premier acteur à investir le secteur des modes de paiements alternatifs. Face aux questions récurrentes du pouvoir dachat et des dépenses des Français, le groupe fait lumière sur les attentes et les modes de consommation de la population envers ces nouveaux modes de paiement.

Nous reprenons sa communication.

•• En France, 4 millions de personnes sont non bancarisées, dont 1 million d’entre-elles car interdits bancaires. Face à cela, les moyens de paiement alternatifs développés par Transcash & Fyve ont ainsi permis à plus de 500 000 Français d’avoir accès à un moyen de paiement depuis 2009.

Au-delà de la question du pouvoir d’achat, ces derniers sont également prisés pour :

• l’éducation des enfants : 26 % des ados possèdent une carte à leur nom et 73% des parents considèrent cela comme un outil pédagogique de gestion.
• un cadeau.
• l’étranger : elles peuvent être utilisées dans le monde entier et cela diminue les complications en cas de vol.
• les dépensiers compulsifs.
• ceux qui n’ont pas de compte bancaire.

À noter également que le taux de confiance envers les cartes et bracelets prépayés culmine à 89 % chez les utilisateurs.

•• Enfin, Fyve, la fintech lancée par Transcash à l’été 2022, a récemment lancée le 1er bracelet de paiement sans contact étanche (2 bracelets et d’une mini-carte vendu au prix de 20 euros) , ajustable et rechargeable (voir 4 août et 23 mai 2022).

Une utilisation qui se concentre principalement à Paris et en région parisienne puis à Lyon, Lille, Marseille, Nice. Dans l’ordre des dépenses, les « Fyvers » utilisent leur bracelet pour effectuer leurs courses quotidiennes en supermarché, manger dans un fastfood ou un restaurant traditionnel, boire un verre et se divertir. Lire la suite »

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17 Fév 2023 | Observatoire
 

BNP Paribas, Société générale et Crédit mutuel Alliance fédérale (qui détient CIC) vont mettre en commun, à partir de la fin de l’année, leurs 15 000 distributeurs de billets. Ce qui se traduira fin 2025, lorsque le projet sera complètement déployé, par une réduction du parc dans les zones urbaines, selon Le Figaro

En revanche, aucun automate ne devrait être fermé dans les zones rurales et isolées, assuraient ces banques lors de la présentation du projet (voir 13 octobre 2021). « L’offre de distributeurs pour chacun des clients sera renforcée jusqu’à trois fois », assurent-elles.

•• Les nouveaux distributeurs seront rebaptisés sous la marque « Cash Services ».

Ils permettront aux clients de BNP Paribas, Société générale et Crédit mutuel (hors Arkéa) d’effectuer gratuitement des retraits, mais aussi de réaliser des opérations bancaires simples, comme le dépôt d’espèces ou de chèques, la consultation de comptes ou encore l’impression d’un relevé d’identité bancaire (RIB).

•• Les consommateurs devraient s’y retrouver, car les banques facturent de plus en plus cher les retraits déplacés, c’est-à-dire effectués hors d’un distributeur de leur réseau.

L’objectif des trois enseignes est d’abord de s’adapter au recul de l’utilisation des espèces, qui s’accélère. Une mutualisation des points de retrait permettra aussi et surtout de réduire les coûts de gestion des distributeurs, chers à entretenir.  Entre 2018 et 2021, le nombre de DAB a fondu de près de 10 % (47 853 au total).

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29 Jan 2023 | Observatoire
 

À la faveur du relèvement du plafond autorisé à 50 euros, ce geste simple pour régler ses achats a bondi, de 41 % des achats par carte en 2019 à 62 % en 2022, selon un rapport de la Banque centrale européenne (BCE) publié ce 20 décembre. 

Une pratique qui s’est accélérée à la faveur de la pandémie. La proportion dépasse même les 80 % en Grèce, à Chypre, aux Pays-Bas ou en Slovaquie. En France, c’est un paiement par carte sur deux (voir 29 mars et 29 juin). Décryptage du Figaro.

•• Cette tendance illustre la rapide numérisation des moyens de paiement. En valeur, les achats réalisés par carte dans les commerces dépassent désormais les règlements en espèces. De leur côté, les paiements en ligne sont passés de 6 % à 17 % des achats quotidiens entre 2019 et 2022. Et l’utilisation d’applications mobiles pour régler via son téléphone ou sa montre connectée (Apple Pay, Google Pay…) atteint 3 % du total.

Ces observations proviennent d’une étude à grande échelle auprès de 50 000 personnes dans les dix-neuf pays de la zone euro réalisée tous les deux à trois ans. Cela vise, entre autres, à informer la décision de l’institut monétaire de Francfort, prévue mi-2023, sur la création d’un euro numérique, réplique « virtuelle » des pièces et des billets.

Un sujet très sensible, qui touche au rapport intime des citoyens à l’argent, et sur lequel ils sont parfois ambivalents.

•• Interrogés sur leur moyen de paiement privilégié, ils sont 55 % à citer les cartes bancaires, contre 22 % pour les espèces

Mais, en même temps, ils estiment à 60 % important de pouvoir continuer à payer en cash. Raisons invoquées : le contrôle de ses dépenses quotidiennes, la protection de l’anonymat et la rapidité de transaction. Une préoccupation à prendre en compte par les banques dans leur réflexion sur l’avenir de leurs réseaux de distributeurs automatiques de billets. Lire la suite »

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13 Déc 2022 | Profession
 

PCS Creacard  annonce l’entrée à son capital d’un pool d’investisseurs composé de Siparex Intermezzo, Momentum Invest et Bpifrance. L’opération permet aux dirigeants de PCS de conforter significativement leur majorité au capital et à l’entreprise d’entamer une nouvelle phase de son développement.

Nous reproduisons ci-dessous des extraits de leur communiqué.

Créé en 2010 par Philip Aim et Philippe Boulakia, CreaCard est l’acteur historique de référence des solutions de paiement prépayées en France (voir 4 janvier 2018, 13 décembre 2017). Au travers de la marque PCS, l’entreprise se positionne comme l’un des leaders de l’inclusion financière en proposant à tous, sans conditions de revenus et sans engagement, un accès à des offres de services financiers. 

•• Avec plus de 3 millions de cartes émises depuis son lancement, l’offre PCS permet d’accéder à un compte de paiement, une carte prépayée Mastercard et un RIB/IBAN.

Fort de son réseau de distribution s’appuyant sur près de 35 000 buralistes, magasins de presse et commerces de proximité, les clients PCS peuvent en toute simplicité acquérir une carte de paiement, ouvrir leur compte, et le recharger. PCS CreaCard connait une croissance soutenue et quasi ininterrompue depuis sa création et est devenue une ETI des services financiers.

•• Cette opération (…) confirme la capacité de PCS Creacard d’offrir les meilleurs services de manière agile, fiable et efficace. L’ambition de Creacard est désormais d’enrichir la palette de services à forte valeur ajoutée de PCS par le lancement d’une offre B2B et un développement international notamment en Afrique et dans plusieurs pays d’Europe.

La stratégie de croissance externe sera axée autour de l’acquisition d’assets technologiques innovants, ainsi que de solutions complémentaires à son offre dans le domaine des services de de paiement, de la monnaie électronique et du transfert d’argent en France et à l’étranger.

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8 Déc 2022 | Profession
 

RMC est revenu, ce mercredi 7 décembre, sur l’arnaque aux coupons de paiement vendus chez les buralistes. Près d’un millier de professionnels victimes ont ainsi été recensés par la Confédération nationale, comme en témoigne Philippe Coy (voir 5 avril). 

•• Un reportage démarre sur un homme en pleine recherche d’emploi, qui a besoin de racheter un véhicule rapidement. En juillet, Il saute sur l’occasion d’une annonce sur Facebook et entre en contact avec la vendeuse qui fait tout pour le mettre en confiance. Elle lui explique qu’elle est malentendante et qu’ils ne pourront « échanger que par SMS », puis « qu’elle n’a pas de compte bancaire » et qu’elle veut être payée via son compte Tonéo First. Lire la suite »