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13 Sep 2022 | Observatoire
 

Migros, le géant suisse des supermarchés, lance un procédé inédit de dosette de café sans capsule sous la marque Café royal. En Suisse et en France dans un premier temps. Le procédé évite tout déchet.

Chaque année, le monde produit 63 milliards de capsules de café. Elles génèrent 100 000 tonnes de déchets, soit l’équivalent de 10 fois la Tour Eiffel. « Nous avons voulu sortir de ce système et révolutionner le marché du café en portion » déclare, dans Les Échos, Fabrice Zumbrunnen, le patron de la chaîne de distribution Migros.

•• Le géant suisse dit avoir investi « des millions » pour mettre au point un procédé très innovant aujourd’hui multibreveté. Il a demandé cinq années de recherche. Une machine et ses dosettes sans capsules. Le café se présente sous forme de boules de café compressées enrobées d’une fine couche végétale d’alginate, qui peuvent après usage se déposer dans une jardinière ou dans un composteur. Ainsi, « on évite la filière industrielle de recyclage », explique le patron de Migros.

Ces dosettes écologiques sont commercialisées en boîtes de carton de 9 au prix de 3,69 euros pour la version bio et 3,49 euros pour les autres. Elles sont produites dans un village près de Bâle, dans l’usine de Birsfelden. La machine est quant à elle fabriquée en Chine et commercialisée au prix de 179 euros.

•• Le lancement, d’abord effectué dans l’ensemble des supermarchés de Migros en Suisse et sur internet, a lieu aussi en France, un marché jugé stratégique par le groupe. Les machines seront proposées chez Boulanger, Darty et les grandes surfaces spécialisées. Les dosettes seront quant à elles vendues chez Carrefour, Auchan et Leclerc à partir du 20 septembre.

Migros ne fait pas ses premiers pas dans le café . Il vend machines et dosettes par le biais de sa filiale Delica depuis 2004. Sa marque Café Royal affiche un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros avec sa capsule en aluminium. Photo : Les Échos

12 Sep 2022 | Profession
 

« C’est une année historique pour Pernod Ricard » se réjouit, dans Le Figaro, Alexandre Ricard, petit-fils de l’inventeur du « véritable pastis de Marseille » et PDG du numéro 2 mondial des spiritueux, « nous avons enregistré des taux de croissance records et dépassé des barres symboliques. » Le chiffre d’affaires du groupe a en effet atteint 10,7 milliards d’euros sur l’exercice clos fin juin (+17 % sur un an).

Le groupe a ainsi effacé les stigmates de la pandémie de Covid-19, qui avait fait chuter de 10 % son chiffre d’affaires en 2020.

•• L’an passé, le chiffre d’affaires est revenu sur les rails tracés par la direction du groupe en 2018, lorsqu’elle s’était fixé un objectif de croissance annuelle de 4 % à 7 %. Un formidable rattrapage permis dans un contexte économique et géopolitique de plus en plus complexe, qui fait craindre à certains un ralentissement de la croissance mondiale, voire une récession dans certaines régions.

« À en croire les chaînes d’information en continu, on a l’impression que c’est la fin du monde » relève Alexandre Ricard. « Dans la vraie vie, c’est complètement différent, même si tout n’est pas rose, à cause de l’inflation et des ruptures dans la chaîne d’approvisionnement. »

•• D’une part, la flambée des coûts, en partie répercutée dans les prix, n’a pas pénalisé les volumes ; d’autre part, le « créateur de convivialité » ne semble pas s’inquiéter outre mesure des conséquences de la guerre et des tensions géopolitiques sur son modèle économique, d’autant que les performances de cet été sont en ligne avec celle de l’an passé, toujours selon Le Figaro.

L’inflation est loin d’avoir été le seul moteur de la croissance du chiffre d’affaires.

« Nous avons profité du retour de la convivialité dans les bars, de la résilience de la consommation à domicile et du rebond du travel retail, qui a retrouvé son niveau d’avant-crise hors d’Asie » souligne le PDG de Pernod Ricard. « La croissance a été équilibrée quels que soient les zones géographiques, les canaux de distribution, les catégories de produits et les niveaux de prix. Cela prouve la force de notre modèle, fondé sur des sources de croissance diversifiées. » Lire la suite »

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19 Août 2022 | Observatoire
 

Depuis mai, les ventes de vins rosés ont progressé plus rapidement que l’an dernier, avec un bond de près 10 %, selon une étude de NielsenIQ. Alors que celles de vin rouge ont reculé de 8,5 % sur la période. Son grand concurrent, la bière, a vu sa hausse limitée à 3 %.

« On peut parler de dynamique, car depuis au moins 5 à 6 ans, la bière progressait plus rapidement que le vin » souligne, dans Les Échos, Nicolas Léger, directeur analytique chez NielsenIQ. Un vin dont la France est le premier consommateur dans le monde, mais qui s’exporte aussi, surtout vers les États-Unis. Lire la suite »

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10 Août 2022 | Observatoire
 

Après le succès de sa tournée des plages sur les côtes de France métropolitaine en 2021, puis des sites les plus touristiques de Paris à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement en juin, ce tour de France vertueux se poursuit cet été autour des plus grands lacs français.

« Chaque Canette Compte », le programme n°1 en France sur le « hors-foyer » qui vise à promouvoir la collecte et sensibiliser au recyclage hors domicile des canettes, se lance en effet un défi inédit en collaboration avec son partenaire Citeo : sillonner les plages des plus grands lacs de France du 6 au 15 août.

C’est ce que nous annonce un communiqué du programme « Chaque Cannette Compte » (lancé par les fabricants de boites pour boisson) que nous reprenons. Lire la suite »

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9 Août 2022 | Observatoire
 

Cluster 17 est un laboratoire d’étude de l’opinion et un média d’analyse en ligne. Il vient de sortir une enquête sur l’apéro des vacances … événement privilégié pour beaucoup. Quels en sont les principaux enseignements ?

•• 10 % des Français citent « l’apéro » parmi leurs activités de vacances préférées ;

•• 18 % des Français ne consomment pas d’alcool pendant les vacances ;

•• Les apéros préférés pendant les vacances : la bière (47 %), le rosé (45 %), le vin blanc (38 %), le Spritz( 17 %) Lire la suite »

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4 Août 2022 | Profession
 

Après un très bon début d’année grâce à la réouverture des bars, le brasseur est prudent sur tous ses marchés. Les problèmes ? En externe, les soucis sur le pouvoir d’achat des clients. En interne, la surchauffe sur les coûts de fabrication.

La reprise de la consommation de bière en Asie et dans les bars et restaurants européens a boosté les ventes du brasseur néerlandais. Son chiffre d’affaires mondial a progressé de 37  % au premier semestre, à 16,4 milliards d’euros, selon Le Figaro.

La hausse des prix explique en partie de ces bons résultats. Les consommateurs n’ont pas été dissuadés de consommer de la bière pour autant. Les volumes vendus sont même en hausse de 7,6  % au premier semestre. Les bières premium, que Heineken s’est attaché à développer, progressent encore plus vite (+ 10,2  %). Lire la suite »

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21 Juin 2022 | Profession
 

Cette année encore, Heineken Entreprise (voir 8 avril 2021) participe à la Moisson des Brasseurs organisée par l’Association des Brasseurs de France. Le vendredi 24 juin prochain, c’est sa brasserie historique de La Valentine, située en plein cœur de Marseille, qui ouvrira ses portes aux visiteurs à l’occasion de ses 150 ans.

Un événement unique pour les habitants de la région qui pourront découvrir les coulisses de ce lieu chargé d’histoire, le métier de brasseur mais aussi l’élaboration de bières emblématiques telles que Heineken, Desperados, Amstel, Pelforth ou encore Affligem qui y sont brassées.

•• Inscrite au patrimoine gastronomique français, la bière est une boisson connue de tous. Pourtant, combien savent vraiment comment elle est élaborée afin de pouvoir en apprécier toutes les saveurs ? C’est dans cette démarche qu’Heineken ouvre au grand public les portes de sa brasserie de La Valentine à Marseille. Lire la suite »

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28 Mai 2022 | Profession
 

Le groupe italien, qui a largement profité du succès du Spritz avec son Apérol, vient de s’offrir pour 119 millions d’euros une très vieille liqueur française, le Picon.

Elle appartenait au leader mondial des spiritueux, le britannique Diageo.

Créée en 1837 par Gaëtan Picon, la marque approche les 200 ans. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 21,5 millions d’euros au cours de l’exercice clos en juin 2021.

•• Selon Les Échos, Le Picon, habituellement mélangé à la bière, réunit plusieurs qualités pour Campari . Il étoffe son portefeuille d’amers, qu’il souhaite internationaliser. C’est l’occasion de faire un pas de plus en France, un marché « stratégique » à ses yeux.

Vendu à 80 % dans l’Hexagone, Picon  « un des leaders de la catégorie des apéritifs amers », le reste des recettes provenant principalement du Benelux, précise Campari.

•• En France, Campari a successivement acquis la liqueur Grand Marnier en 2016, les rhums Trois Rivières et La Mauny, après s’être offert le champagne Lallier.

L’été dernier, l’italien a créé une coentreprise à 50/50 pour la vente de vins et liqueurs en ligne avec Moët Hennessy, la filiale dédiée aux vins et spiritueux du numéro un mondial du luxe, LVMH. Peu avant Lallier, le groupe avait acheté Baron Philippe de Rothschild France Distribution, un spécialiste de la distribution en France de vins, champagnes et spiritueux et distributeur des produits de l’entreprise milanaise en France.

Fondé en 1860, Campari s’est lancé dans des acquisitions à partir de 1995, se transformant en multinationale présente sur plus de 190 marchés, avec un portefeuille comptant désormais une cinquantaine de marques. Il a doublé son activité en dix ans.

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15 Mai 2022 | Profession
 

D’ici à la fin de l’année, seule l’étiquette différenciera les bouteilles en verre de Fanta, Sprite, Fuze Tea, Tropico et Minute Maid vendues en CHR.

La filiale française de Coca-Cola Europacific Partners (CCEP), l’embouteilleur des marques du géant d’Atlanta, a fait fabriquer un modèle unique de bouteille de 25 centilitres pour toutes les boissons. 

Selon Le Figaro, c’est le moyen d’en finir avec le « verre perdu » (bouteilles jetées à la poubelle) et de convaincre les professionnels d’adopter son système de consigne, déjà en vigueur pour la gamme Coca-Cola.

•• Cela facilite la gestion des retours de bouteilles vides pour les points de vente et les grossistes: elles sont stockées dans les mêmes casiers pour repartir en usine, être nettoyées, puis remplies à nouveau. CCEP France fera ainsi l’économie de 15 millions de bouteilles en verre à usage unique, qui ne seront pas produites en 2022, au bénéfice de nouvelles bouteilles réutilisables 25 fois.

La société a réduit de 30 % ses émissions carbone en 10 ans et s’est fixée pour objectif la neutralité carbone en 2040. « Nos emballages représentent la moitié des 560 000 tonnes de carbone que nous émettons chaque année » confie, au quotidien, François Gay-Bellile, le PDG de CCEP France. « La réduction (quantité et poids), le recyclage et le réemploi sont nos trois priorités pour réduire l’impact. Le passage du verre perdu à la consigne permet de diviser par trois l’empreinte carbone de chaque bouteille. »

•• La société espère que la généralisation de la consigne lui permettra de gagner des parts de marché dans un réseau qui repart fort. Au premier trimestre, les ventes de CCEP France ont bondi de 12,5 % par rapport à la même période de 2021, où les bars et les restaurants étaient fermés.

« Leur réouverture n’a pas handicapé notre activité dans les grandes surfaces, qui est toujours en croissance », assure le dirigeant, « nous nous rapprochons de notre niveau d’activité de 2019, et j’ai bon espoir que nous dépasserons ce niveau cet été, grâce à la reprise du tourisme étranger et à l’envie des Français de socialiser. » Lire la suite »

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8 Avr 2022 | Observatoire
 

Suntory, le propriétaire d’Orangina, Schweppes et Oasis attaque le marché des boissons énergétiques, le segment le plus dynamique du « sans alcool ». Le groupe va lancer la marque océanienne V Energy en France, annonce Les Échos.

La fermeture des cafés, pendant le confinement, et la baisse de fréquentation des linéaires ont coûté cher au « sans alcool » et à ses innovations. Néanmoins, Suntory annonce un investissement de 25 millions d’euros dans ses quatre usines françaises, afin d’accroître sa production.

D’autant que les colas se sont fait souffler le leadership par les autres boissons en tombant à 46 % des ventes (contre 54 % en 2013). En neuf ans, ils ont perdu 1,5 million d’acheteurs, selon les données Nielsen.

•• Suntory a décidé de s’attaquer au créneau le plus dynamique du marché, dominé par Red Bull, en lançant sa première boisson énergétique avec V Energy. Ces boissons, qui ont vu leurs ventes doubler en cinq ans, sont promises à une croissance de 10 % d’ici à 2025.

La marque a plus que largement fait ses preuves en Océanie depuis vingt ans. Elle s’y est arrogé une position de numéro 1 en Nouvelle-Zélande, avec 50 % des ventes, très loin devant Red Bull (21 %). En Australie, la concurrence entre les deux marques est féroce. V Energy est deuxième avec une part de marché de 33 % derrière Red Bull, qui en contrôle 36 %.

La boisson, enrichie en vitamine B contient toutes sortes de composantes de l’énergie, du guarana à la taurine en passant par la caféine. Elle est pétillante, fruitée et moitié moins sucrée que la moyenne des boissons sans alcool. Elle cible les 18-40 ans.

•• Deuxième arme de Suntory pour assurer sa relance : les boissons au thé. Un autre segment majeur en forte croissance. Le groupe japonais « souhaite aller chercher la deuxième place sur ce créneau avec MayTea, la marque de thé infusé préférée des adultes et avec la marque numéro un des familles, Oasis ». Suntory lance Oasis Ice tea saveur pêche, sans colorants, sans conservateur, ni arômes artificiels, et peu sucré.

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