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6 Juin 2023 | Observatoire
 

Alors que l’inflation fait chuter les ventes alimentaires en France, celles du roi des sodas ont augmenté de 2,5 % en volume depuis janvier. Les Français refuseraient toujours de sacrifier les produits « plaisir » et ceux liés à la convivialité rappelle Le Figaro.

•• Les volumes de la marque phare Coca-Cola Original ont progressé de 0,8 % sur les quatre premiers mois de l’année, dans la distribution, selon le panéliste Nielsen.

Idem pour son thé glacé Fuze Tea (+30,8 % en volume) qui, au-delà des tendances favorables sur ce rayon, a récemment profité des déboires de son concurrent Lipton Ice Tea (Pepsico) qui a été sorti des linéaires de Système U en mars dernier en raison d’un désaccord commercial.

Quant à Sprite, Coca-Cola Zéro ou Fanta, la hausse des volumes a oscillé entre 6,5 et 8 %, « malgré une météo défavorable en avril et en mai », souligne François Gay-Bellile, le PDG de Coca-Cola Europacific Partners (CCEP) France.

•• La stratégie, lancée il y a quelques années pour moins dépendre de sa marque phare Coca-Cola, porte aujourd’hui ses fruits. « La démographie et les foyers ont changé » décrypte François Gay-Bellile. « Nous nous sommes aussi de nous-mêmes engagés dans une stratégie pour amener nos consommateurs les plus réguliers de Coca-Cola Original vers son alternative sans sucres (zéro). Celles-ci représentent désormais 30 % du poids de la marque Coca-Cola. »

Fort de cette dynamique, l’embouteilleur, qui réalise 17,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en Europe et en Australie, dont 2 milliards en France, a annoncé ce mercredi 31 mai qu’il investirait 114 millions sur son site d’embouteillage de Grigny (Île-de-France).

Le but : construire un nouvel entrepôt de stockage de 15 000 palettes, et moderniser son site pour potentiellement accueillir deux nouvelles lignes de production, et suivre la demande croissante pour ses marques (Coca-Cola, Fuze Tea, Fanta, Sprite ou encore Monster .

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24 Mai 2023 | Observatoire
 

L’annonce fin 2022 par le géant Heineken de la fermeture prochaine de sa brasserie alsacienne de Schiltigheim (voir 27 décembre 2022), notamment à cause de la « hausse du coût des matières premières et de l’énergie », ne serait donc que l’arbre qui cache la forêt, s’inquiète Le Figaro

Selon les Brasseurs de France, qui a sondé, fin avril, 60 de ses quelque 400 adhérents (des géants Carlsberg ou Heineken aux micros ou petits brasseurs français), une brasserie sur dix de l’Hexagone envisage actuellement une fermeture définitive cette année. Soit environ 250 fabricants de petites mousses qui craignent pour leur survie.

•• Bien qu’un peu surévalué selon le Syndicat national des Brasseries indépendantes (SNBI), ce chiffre laisse craindre une vague destructrice dans une France brassicole qui, avec près de 2 500 fabricants, avait connu une véritable renaissance depuis quinze ans.

Ces bouteilles colorées aux noms plus ou moins décalés (mais aussi les références « crafts » des mégabrasseurs), avaient relancé dans les années 2010 les rayons bière des grandes surfaces, et animé les comptoirs des bars ou des restaurants. Une véritable lame de fond qui avait redonné ses lettres de noblesse à la célèbre boisson houblonnée. Jusqu’à faire croître le marché français de la bière entre 2 % et 5 % par an depuis 2013.

•• La fermeture en 2020 des bars et des restaurants, qui pesaient souvent entre 60 % et 80 % de leurs débouchés, a changé la donne. Notamment en fragilisant les trésoreries de nombre de ces entrepreneurs qui venaient pour beaucoup d’entre elles de réinvestir dans leur outil de production. Les effets en chaîne de la guerre en Ukraine sont venus enfoncer le clou.

En mars, le Syndicat des Brasseurs indépendants, qui regroupe 850 de ces petites structures, avait déjà alerté sur ce sujet. Quand les factures d’énergie n’ont pas été multipliées par 4 ou 5, fin 2022, c’est en effet une nouvelle hausse du verre de 30 % début 2023 qui fait trembler le secteur. En moyenne, les coûts supportés par les acteurs restent actuellement gonflés de 10 % à 50 % par rapport à 2022, selon le syndicat du secteur. Soit loin des niveaux d’avant-crise. Lire la suite »

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8 Avr 2023 | Observatoire
 

L’année 2022 est à marquer d’une pierre blanche pour les marques stars de Suntory Beverage Food France (Oasis, Schweppes, Orangina, …). Malgré le contexte inflationniste, les Français, continuent de consommer des boissons sans alcool. 

Par exemple, dans la grande distribution, ce rayon est le seul dans les produits de grande consommation, avec les glaces, à avoir progressé l’an dernier (+8 % en valeur, +5,8 % en volume, selon NielsenIQ).

•• Selon Les Échos, le chiffre d’affaires de Suntory Beverage Food France a franchi le cap du milliard d’euros, avec un bond de 14 %. Une hausse historique à deux chiffres. Les volumes sont aussi en progression de plus de 10 %.

C’est Schweppes qui a porté la croissance, avec plus d’un million de nouveaux foyers en 2022 (+20,6 %), devant Oasis, sa boisson leader. La version thé à la pêche d’Oasis, lancée il y a six mois, est dans le top dix des innovations du marché.

En plus d’une percée dans la grande distribution, l’entreprise a bénéficié d’un net redémarrage dans la restauration hors domicile – bars, boulangeries, cinémas -, qui pèse près de 20 % de ses ventes. Même si le cocooning et le télétravail ne facilitent pas l’activité…

•• La météo, avec plusieurs vagues de canicule l’an dernier, a aussi dopé les ventes. L’entreprise a d’ailleurs dû adapter rapidement sa production pour répondre à la demande.

97 % de sa fabrication sont réalisés dans ses quatre usines françaises. « Il y a eu quatre vagues de chaleur. Pour faciliter la production, nous avons supprimé 20 % des références, les plus petites en juin, comme Pulco Citron vert, pour nous concentrer sur les plus porteuses et servir nos clients », indique, toujours dans Les Échos, Pierre Decroix, le directeur général France. Un choix payant, puisque les volumes ont bondi avec 100 millions de litres en plus. (Voir aussi 8 avril 2022). Photo : Les Échos

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6 Avr 2023 | Observatoire
 

Dans un interview au Journal du Dimanche (édition 19 mars), le PDG de Pernod Ricard annonce un chiffre d’affaires mondial 2021-2022 de +17  %, à 10,7 milliards d’euros. Et prévoit une « forte dynamique » pour l’exercice 2022-2023. Extraits …

•• « Pernod Ricard est une entreprise de croissance, numéro deux mondiale de son secteur et installée dans le segment le plus porteur de l’industrie des spiritueux : les marques dites « premium » (…) Les volumes de vente du marché global déclinent structurellement, mais les segments sur lesquels nous sommes présents, eux, progressent. Les chiffres sont bons mais, au-delà des chiffres, c’est la qualité de cette croissance, avec des produits très diversifiés, qui traduit la pertinence de notre stratégie (…)

« Le scotch whisky, le whiskey irlandais, le cognac, la vodka, le gin et le whisky indien représentent 90 % de la croissance. Elle est également très équilibrée géographiquement, puisque toutes les zones progressent, avec une hausse encore plus prononcée en Asie, qui atteint 18  % (…)

•• « Notre activité s’appuie sur un besoin fondamental, celui de la convivialité, celui d’être ensemble (…) Ces trois dernières années, la croissance du groupe s’est élevée à 9  % en moyenne malgré les conditions sanitaires, car la pandémie n’a pas éliminé ce besoin. Elle l’a même renforcé. Trois mois après le début de la pandémie, les contraintes d’un nouvel environnement avaient été intégrées, par une modification des habitudes de consommation (…)

•• « Le champagne se porte presque trop bien, avec un très fort rebond des ventes post-Covid. Mais toutes les catégories sont en hausse, comme l’indiquent les ventes de Ricard en France, où le regain d’intérêt pour la marque est énorme, entre autres grâce à la campagne « Born à ­Marseille ». Les marchés montent en gamme partout, ce qui nous avantage. Les ventes de scotch whisky ont crû de 23 % au dernier semestre, celles de l’irish whiskey de 20  % et celles de vodka de 16  %. Un exemple parmi bien d’autres : nous vendons désormais 1,2 million de caisses de l’apéritif Lillet, que nous avons racheté en 2008, au lieu de 40  000  lors de son acquisition.

« Nos prix ont augmenté de 10 % en moyenne dans le monde, mais pas en France, où l’inflation sur nos produits est très réduite. Certains d’entre eux affichent même des étiquettes en baisse.  Lire la suite »

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23 Mar 2023 | Observatoire
 

Coca-Cola signe une toute nouvelle marque, baptisée Coca-Cola Creations, qui vise à séduire la génération Z via une plateforme d’éditions limitées. La France fait partie de la deuxième vague de pays à bénéficier de ces déclinaisons mondiales, la première ayant démarré en 2022.

« Le principe, c’est de vivre et de goûter à une expérience unique » précise Élodie Péribère, directrice marketing de Coca-Cola France, auprès de Rayon Boissons. Ces nouveautés seront déployées sur la gamme sans sucres afin d’apporter de l’innovation et d’animer le rayon tout en promouvant une « consommation plus responsable et raisonnée en sucres et en calories », révèle la directrice marketing.

•• La première proposition commercialisée dans l’Hexagone depuis début février est le fruit d’une collaboration avec l’artiste pop catalane Rosalia, « disruptive et moderne », dixit Elodie Péribère. Elle sera disponible jusqu’à fin mai en canette slim de 33 cl vendue au prix indicatif de 1 euro.

« Le parfum ainsi que le design sont inédits et résultent d’une co-création avec Rosalia », ajoute la directrice marketing. L’artiste a d’ailleurs composé un single spécifique intitulé « Lie Like You Love Me ». Cette chanson au clip exclusif permet de voyager entre les différents genres musicaux, de la pop au flamenco.

•• Pour cette édition, le leader des colas a donc choisi de miser sur l’univers musical, « l’un des domaines de prédilection de Coca-Cola », souligne la directrice marketing de Coca-Cola France. Avant d’ajouter : « c’est aussi le centre d’intérêt n°1 de la jeune génération. »

Côté communication, Coca-Cola Creations bénéficiera d’un plan sur-mesure avec un soutien marketing 100 % digital et une distribution axée sur les points de vente fréquentés par la génération Z. « Nous disposons, en outre, d’un plan dédié chez Monoprix pour créer de la notoriété sur la marque dès l’arrivée en magasin », avance Élodie Péribère. (Voir 5 août 2020).

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9 Jan 2023 | Profession
 

Dans une chronique, la journaliste du Monde Laurence Girard se penche sur la matière première « café », ses hauts et ses bas entre Covid et aléas météo …

Le café n’échappe pas à la pression inflationniste. Ainsi, en novembre, dans un chariot de courses type, élaboré par le cabinet d’études IRI pour Le Monde, le prix du paquet de 250 grammes d’arabica moulu à marque nationale atteignait 3,38 euros, ce qui représente une progression de   19 % sur un an.

•• Au printemps, Giuseppe Lavazza, vice-président du torréfacteur italien qui porte son nom, avait sonné l’alarme : il tablait alors sur une hausse des tarifs en rayon comprise entre 8 % et 10 %. Déjà secouée par la crise due au Covid-19, la filière caféière a subi le coup de semonce de la météo brésilienne en 2021. La récolte, amputée de près d’un quart par rapport au record de 2020, a fait s’enflammer le cours de l’arabica

En 2021, la livre d’arabica, la variété la plus prisée, tutoyait la barre des 2,50 dollars (2,40 euros) à la Bourse de New York, son niveau le plus haut depuis dix ans. Elle terminait l’année sur un envol de près de 75 % de sa valeur. Il a fallu attendre octobre 2022 pour que les investisseurs donnent un soudain coup de barre et inversent la tendance …

•• Depuis, l’arabica se négocie actuellement à près de 1,63 dollar la livre, en recul de 28 %. Le robusta suit une trajectoire très similaire. Au Vietnam, terre de prédilection de la variété robusta, la récolte en cours s’annonce plantureuse, à 1,85 million de tonnes. Au Brésil, si l’horizon s’éclaircit … dans son évaluation, publiée fin septembre, l’institut Conab espère que la récolte nationale de café dépassera 50 millions de sacs, soit un rebond de 5,6 % sur un an.

Mais les investisseurs s’interrogent aussi sur la consommation. L’amateur de café, sous pression de l’inflation, va-t-il sacrifier son petit noir au comptoir ? Voir aussi 13 septembre.

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31 Déc 2022 | Observatoire
 

Fin novembre, le géant suisse a lancé en France et dans sa patrie d’origine sa première capsule sans aluminium. Plus précisément, un emballage à base de pulpe de papier compressée, et donc compostable à la maison

D’après Le Figaro, c’est une petite révolution pour le groupe suisse, qui a toujours avancé que seul l’aluminium assurait la fraîcheur et le goût de ses nectars.

•• Pour préserver ce qui a fait la réputation de Nespresso, une couche de biopolymère doublera l’enveloppe en papier. « L’idée était de ne pas se précipiter pour s’assurer d’avoir un emballage certes compostable, mais qui offre un café aux standards de Nespresso. Cela a nécessité trois ans de R&D » détaille Guillaume Le Cunff, PDG monde de la célèbre marque du groupe Nestlé.

« Nous ne remplacerons pas les capsules en aluminium, c’est bien une alternative pour nos clients. » Quant aux capsules pour son système Vertuo, la version biodégradable attendra encore deux ans.

•• Cette initiative témoigne de la volonté du groupe d’avancer sur les sujets de RSE (Responsabilité sociale des Entreprises). Il est bousculé depuis des années sur l’impact environnemental de ses dosettes en aluminium, malgré les efforts faits – notamment en France — pour structurer des filières de recyclage de ce matériau.

Le lancement de cette capsule sans aluminium, vendue entre 40 centimes et 50 centimes l’unité, dans la moyenne de ses capsules classiques, est majeur sur d’autres plans pour Nespresso. Notamment face au reflux de ses volumes mondiaux enregistré cette année, assez logique après les pics de consommation de plus de 10 % constatés au plus fort des confinements partout dans le monde.

Ainsi, la marque qui comptabilise 6,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires a vu ses volumes reculer de 1,9 % sur les neuf premiers mois de l’année. Malgré la bonne tenue de la consommation de café dans le monde, la marque ne manque pas de défis. Notamment parce que les tensions qui ont fait flamber les cours des matières premières, dont le café, ne sont pas terminées. Lire la suite »

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27 Déc 2022 | Profession
 

Touché par la flambée du coût des matières premières et de l’énergie – et faute d’avoir retrouvé son activité d’avant Covid – le groupe Heineken jette l’éponge à Schiltigheim (dans la banlieue de Strasbourg ). Le 14 novembre, le groupe qui brasse 300 marques de bières dans le monde a annoncé la fermeture dans les trois ans de sa brasserie alsacienne, selon Le Figaro

Avec 200 salariés et 1,7 million d’hectolitres brassés par an, le site est une des trois implantations industrielles du groupe dans l’Hexagone, aux côtés de celles de Mons-en-Barœul dans le Nord (3,5 millions d’hectolitres) et de Marseille (1,7 million d’hectolitres). Lire la suite »

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26 Déc 2022 | Profession
 

À trois mois du Salon Wine Paris & Vinexpo qui se tiendra du 13 au 15 février à Paris, une enquête menée par les spécialistes britanniques des études de marché – IWSR et Wine Intelligence – révèle toutes sortes d’évolutions.  Quitte même à éliminer un certain nombre d’idées reçues comme celle qui consiste à dire que les jeunes ne boivent pas de vin, résume Les Échos.

En effet, un Français sur deux consomme du vin et pas seulement les plus de 55 ans. 28 % des buveurs de vin ont entre 18 et 39 ans. Mais plus on avance en âge, plus la fréquence de consommation augmente. Un tiers des plus de 55 ans, les « boomers », déclarent en boire au moins trois à cinq fois par semaine. Ce n’est le cas que pour un consommateur sur quatre dans les autres catégories d’âge. Lire la suite »

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26 Nov 2022 | Observatoire
 

La France est le deuxième consommateur de jus de fruits en Europe (18 litres de jus de fruits par personne et par an). Pourtant ce marché est à la peine, victime de la désaffection à l’égard du sucre et de la concurrence de plusieurs autres boissons sans alcool.

Depuis 2015, les ventes ont entamé une glissade régulière et les derniers chiffres de Nielsen confirment la tendance de 2 % à 3 % de volume en moins par an.

•• Selon Les Échos, le PNNS (Programme national Nutrition et Santé) a enfoncé le clou en janvier 2020, en déplaçant les jus de fruits de la catégorie des cinq « fruits et légumes à manger chaque jour » à celle des « boissons sucrées ».

Les chiffres montrent d’ailleurs que les jus de fruits sont à la traîne sur le vaste marché des boissons sans alcool de 8,3 milliards d’euros, qui a progressé de 6,2 % en un an.

Sur douze mois glissants, au 4 octobre, les colas, qui sont toujours les grands leaders des boissons sans alcool, ont vu leurs ventes augmenter de 0,6 % en volume et 6,4 % en valeur. Les énergétiques ont fait le plus grand bond à près de 18 % en volume et 22 % en valeur. Très bien placées aussi, les boissons à base de thé ont progressé de 4,7 % et 10,6 %.

Dans le même temps, les jus de fruits ont reculé de 2,7 % et 0,7 %. Pour certains, comme le pamplemousse, c’est la bérézina avec un plongeon de 90 %.

•• « Les prix jouent un rôle incontestable », selon Emmanuel Vasseneix, président de Unijus. Un jus de fruits coûte beaucoup plus cher à fabriquer qu’une boisson à base de fruits type Oasis, leader de sa catégorie et il se vend près de deux fois plus cher. Lorsque la matière première flambe, et c’est de plus en plus souvent le cas avec le réchauffement climatique, « les hausses portent sur 100 % d’un jus de fruits quand elle ne portera que sur 20 % d’une boisson à base de fruits » poursuit-il. Lire la suite »

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