Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
1 Avr 2022 | Observatoire
 

Emmanuel Macron défend-il le vin au détriment de la santé publique ? Le débat est ancien mais ressurgit avant l’élection présidentielle. Pour le monde de la santé, celle-ci marque l’occasion de dresser un bilan sévère du quinquennat sur la lutte contre l’alcool, reprend un communiqué de l’AFP que nous publions pour l’essentiel.

« Il n’y a rien eu de fait sur l’alcool pendant cinq ans », estime donc auprès de l’AFP le médecin Bernard Basset, président de l’association Addictions France. Lire la suite »

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13 Fév 2022 | International
 

Dans ce quartier de bars et de cafés d’ordinaire animés d’Istanbul, les tables restent vides depuis que les taxes sur l’alcool ont augmenté de 50 % en janvier, relate une dépêche AFP, signée Fulya Ozerkan que nous reprenons partiellement.

Debout devant le pub de Besiktas où il travaille, sur la rive européenne, Suleyman Gunes, 32 ans, essaie d’attirer les clients quand tombe le soir. « Avant, à cette heure-ci, on était plein à 80, 90 % contre 30 à 40 % aujourd’hui », confie-t-il à l’AFP, « les clients tournent le dos dès qu’ils voient les prix sur la carte ».

•• Au début de l’année, le gouvernement turc a annoncé une hausse de 47,4 % des taxes sur l’alcool et le tabac (voir 1er janvier 2021) frappant de plein fouet des bars et restaurants déjà affectés par la pandémie de coronavirus. Et poussant des particuliers à produire leur alcool maison.

Des barmen racontent à l’AFP les nouvelles habitudes des clients, qui partagent parfois une bouteille de bière, quand d’autres restent plusieurs heures au bar avec un seul verre de vin.

Le président Recep Tayyip Erdogan, un musulman pieux dont le parti conservateur AKP est au pouvoir depuis 2002, est accusé de vouloir islamiser la société en s’en prenant à l’alcool et au tabac (voir 8 juin 2020).

La bouteille de raki de 70 cl vaut aujourd’hui 249 livres turques (16 euros) contre 175 avant. Sur l’année écoulée c’est l’ensemble des prix à la consommation qui a flambé de près de 50 %, érodant le pouvoir d’achat des Turcs malgré des hausses de salaires de 30 à 50 % pour la plupart des salariés du pays.

•• Avec les dernières augmentations sur l’alcool, de nombreuses boutiques spécialisées, les « tekel », redoutent de devoir fermer.

Ozgur Aybas, patron et fondateur du grossiste Turkey’s Tekel Stores Platform, estime que « l’augmentation des prix a agi comme la gifle d’une petite minorité à une majorité de gens joyeux, celle de la restauration et des laïcs ». « C’est une approche idéologique, une punition par les taxes et une sanction qui veut dire : vivez comme nous », ajoute-t-il. Lire la suite »

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7 Fév 2022 | Trafic
 

De plus en plus sur le coup des trafics de tabac … les gendarmes (voir 4 février 2022 et 13 décembre 2021).

Cela faisait déjà un moment que les gendarmes de Nègrepelisse (5 500 habitants à 16 kilomètres de Montauban) soupçonnaient la patronne d’une épicerie d’avoir mis en place une contrebande de cigarettes et d’alcools, en effectuant avec sa voiture des allers-retours réguliers entre Tarn-et-Garonne et Andorre.

•• Fort d’un renseignement et d’une surveillance de la suspecte, les enquêteurs ont attendu que la quadragénaire revienne de l’un de ses périples au Pas-de-la-Case pour l’interpeller la main dans le sac. Lire la suite »

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4 Jan 2022 | Observatoire
 

Un mois sans boire une goutte d’alcool. Pour tous les volontaires, le « Dry January » a commencé ce samedi 1er janvier, une opération qui n’a toujours pas droit au soutien de l’État contrairement à des campagnes de même nature contre le tabagisme : c’est ce qu’annonce une dépêche AFP, signée Julien Dury,  dont nous reprenons des extraits.

« On n’a pas d’aide gouvernementale (et) on est toujours sans moyens », souligne auprès de l’AFP la juriste Claude Rambaud, vice-présidente de la fédération d’associations France Assos Santé, qui chapeaute cette campagne.

•• Lancée pour la troisième année consécutive en France, sur le modèle d’opérations semblables dans le monde anglo-saxon et scandinave, le « Dry January » fonctionne sur un principe simple : ne pas boire d’alcool pendant tout le mois de janvier (voir 30 décembre 2019, 1er janvier et 7 février 2021).trrf

La période est propice à faire une pause, après des fêtes souvent marquées par une importante consommation d’alcool. Mais le but n’est pas seulement de reposer son organisme, c’est de se rendre compte par soi-même de ce qui change dans un quotidien sans alcool.

« L’idée, c’est d’essayer de faire cette pause, mais la campagne ne se veut pas du tout moralisatrice: chacun peut essayer de mesurer son rapport à l’alcool pendant ce mois-là », explique Mme Rambaud, craignant toutefois un contexte difficile avec la pandémie de Covid-19 qui perdure dans une ambiance anxiogène.

Ce type de campagne fait de plus en plus ses preuves en matière de santé publique. Au lieu de mettre l’accent sur les risques représentés par une substance – ici l’alcool – , on insiste sur les avantages à ralentir sa consommation. Les participants sont aussi stimulés par un défi qui rassemblent de nombreuses personnes au même moment.

•• C’est le même principe que le « Mois sans tabac », lancé chaque année à l’automne (voir 3 décembre et 31 octobre 2021, 3 décembre 2020), avec une petite nuance : le Dry January ne vise pas à définitivement inciter à une abstinence totale. Lire la suite »

6 Juil 2021 | Institutions
 

Le premier comité de pilotage de la stratégie décennale 2021-2030 contre le cancer s’est tenu ce 5 juillet rapporte l’AFP dans une dépêche dont nous reproduisons l’essentiel.

Les grandes lignes de cette stratégie décennale 2021-2030 avaient été annoncées en février par le président Emmanuel Macron (voir 4 février 1 et 2).

•• L’un des principaux objectifs de ce plan est de « réduire de 60 000 par an le nombre de cancers évitables à horizon 2040 », indique le Premier ministre Jean Castex dans le dossier de présentation. Lire la suite »

22 Juin 2021 | Observatoire
 

Depuis la réouverture des terrasses de bars, les Français ont retrouvé le plaisir d’une mousse à l’air libre. Conséquence : les consommateurs ont réduit leurs achats de bouteilles d’alcool dans les magasins, analyse une étude de NielsenIQ, révélée par Rayon boissons

Cela va-t-il durer ?

•• Les ventes d’alcool en magasins seraient « en chute libre » depuis la semaine du 19 mai. Dans le détail, les bières accusent un recul de 6 %, les spiritueux de 5 % et les vins de 11 %. Ces chiffres poursuivent leur dégringolade la semaine suivant cette étape du déconfinement, avec respectivement -19 %, -12 % et -20 % dès le 24 mai. Lire la suite »

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20 Juin 2021 | Profession
 

Face aux producteurs italiens et espagnols de Prosecco et autres Cava, la marque « Chandon » de Moët Hennessy (LVMH) surfe sur la vague du cocktail spritz et veut devenir un acteur de poids sur le marché du vin pétillant dont la croissance est cinq fois plus forte que celle du vin.

Depuis les années 1950, Moët Hennessy exploite en Argentine, au Brésil, aux États-Unis et en Australie des vignes qui produisent un vin pétillant et vendu pour l’essentiel dans ses zones de production. Selon Les Échos, les dirigeants de la branche vins et spiritueux du groupe LVMH estiment qu’elle peut prendre le risque d’enrichir l’offre et élargir la distribution de « Chandon » à de nouveaux horizons sans risque de cannibaliser ses marques de champagnes, à commencer par Moët & Chandon. Lire la suite »

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15 Juin 2021 | Profession
 

La crise sanitaire n’a pas durablement affecté l’industrie des spiritueux. Les entreprises se sont adaptées à la fermeture des bars et des aéroports en tirant parti des nouveaux modes de consommation et sans bouleversement des usines.

Les tendances qui préexistaient ont pris de l’ampleur, d’autres sont apparues, selon Les Échos.

En avril 2020, l’heure n’était pas à l’optimisme … Un an après, tous les dirigeants des entreprises de spiritueux ont le sourire. « La consommation sera à nouveau en positif dès cette année. Les spiritueux s’en sortent très bien » se réjouit Christian Porta, directeur général adjoint du développement chez Pernod Ricard. Lire la suite »

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6 Juin 2021 | Pression normative
 

Il n’existe pas de seuil en dessous duquel l’alcool est sans risque pour la santé, assènent des experts alors que nombre de Français se réjouissent de pouvoir à nouveau boire un verre en terrasse en ces temps de Covid. Tel est le débat d’une dépêche AFP dont nous reprenons l’essentiel.  

« Toute consommation – même faible – a un effet délétère pour la santé » soulignent, en effet, ces experts dans un rapport d’« expertise collective » de l’Inserm, publié vendredi, sur la réduction des dommages associés à l’alcool, que consomment près de 43 millions de personnes en France. Lire la suite »

27 Avr 2021 | Observatoire
 

Alors que cafés et restaurants sont fermés depuis fin octobre, les achats de boissons … pour consommation à domicile augmentent fortement en ce début 2021. Les Français plébiscitant autant les bières et les vins que les spiritueux selon une enquête du Parisien/ Aujourd’hui en France.

Lors du premier confinement, les Français ont stocké des pâtes, du papier toilette … mais guère d’alcool dans les grandes surfaces. Alors que les deuxième (fin octobre 2020) et troisième (avril) confinements n’ont pas eu un effet aussi négatif sur les ventes d’alcool.

Au contraire même, la fermeture des cafés et des restaurants, sans discontinuer depuis le 28 octobre 2020, a incité les Français à accroître leur consommation privée. Comme on pouvait s’y attendre.

•• « En 2020, les alcools (hors vin) vendus en grande distribution ont progressé de 5 % en volume » atteste Nicolas Léger, de l’Institut Nielsen.

Une tendance qui s’est accentuée fin 2020 — les champagnes ont bondi de 50 % à Noël à Carrefour —, et surtout début 2021 : « du 1er janvier à la mi-avril, le chiffre d’affaires des alcools a crû de 14 % » poursuit l’expert. « Au premier trimestre 2021, le champagne mais aussi les vins blancs, les bières et les spiritueux ont tous enregistré une croissance à deux chiffres » confirme Audrey Sonnendrecker, à Carrefour.

•• Cette consommation « à la maison » a-t-elle juste compensé les moments que l’on ne passe plus en terrasse ? « En 2020, pour la bière en tout cas, il y a eu grosso modo autant de litres achetés en moins dans les cafés que de litres achetés en plus en grande surface » estime Nicolas Léger. « Les Français ont, avant, tout importé leur consommation d’alcool chez eux » confirme également Joseph Bordonaro, de Kantar.

•• Avec un phénomène de « premiumisation » de la consommation : après avoir épargné l’an dernier, les Français se font plaisir et achètent des bouteilles plus chères qu’auparavant. « Les bières à deux ou trois euros la bouteille partent comme des petits pains » souligne Joseph Bordonaro. « Et à Noël, nous avons vendu beaucoup de champagne à plus de 30 euros la bouteille » renchérit Audrey Sonnendrecker de Carrefour.

•• Tous les types d’alcool sont concernés, que ce soient les bières ou les vins comme les whiskys, rhums et autres spiritueux. « N’oublions pas que dans la période actuelle, l’alcool est un anxiolytique et un antidépresseur » souligne Pascale Hébel, sociologue au Crédoc.

•• Une fois les cafés rouverts, assistera-t-on à une chute des achats de boissons alcoolisées ? Pas forcément, car certaines habitudes prises à domicile pourraient perdurer, pointent plusieurs experts. « Nous sommes dans une crise économique et le facteur financier compte : consommer chez soi revient moins cher que sortir » souligne Nicolas Léger de Nielsen, qui rappelle par ailleurs que la crise sanitaire n’est pas finie et « que certains Français n’auront pas envie de s’exposer aux microbes ».

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