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17 Déc 2020 | Profession
 

Cela va mieux qu’il y a six mois. Mais ce n’est plus vraiment cela dans la distribution de la presse. Toujours certains problèmes de livraison.

Beaucoup moins de visites de commerciaux dans les points de vente. Ceci, alors que certains titres font preuve de résilience ou que les diffuseurs de villes moyennes, ainsi que de gros bourgs, fonctionnent bien avec une nouvelle clientèle issue des contraintes de confinements.

Par exemple, à Châteaubriant (Loire-Atlantique), les titres de la presse nationale sont régulièrement livrés avec retard, notamment le dimanche. D’où ce coup de gueule d’un diffuseur dans Ouest France. 

•• « Depuis un an au moins, les vendeurs de presse sont les laissés pour compte ! C’est une galère pour que les journaux parisiens soient livrés chez les diffuseurs des campagnes le dimanche. Depuis deux mois, la distribution fonctionne un peu mieux du lundi au samedi. Mais aujourd’hui,  seules les grandes villes sont bien approvisionnées. Châteaubriant se trouve dans un secteur un peu reculé ».

Ce dimanche 13 décembre, il a reçu les dix titres de la presse dominicale à 11h15 au lieu de 7h30- 8h habituellement. Il a dû expliquer à « deux cents clients » qu’il n’était « pas responsable » de la livraison tardive de journaux.

« Le dimanche, on comptabilise entre 700 et 800 passages. C’est le jour où le débit de journaux est fort. On vend une centaine d’Ouest-France, mais beaucoup de gens prennent un autre journal avec » poursuit le buraliste ( …)

•• Au dépôt de presse de Rennes, d’où partent les journaux, on explique : « à la suite de la disparition de Presstalis, au printemps dernier (voir 2 juillet et 16 mai) et après la distribution des journaux en régie, en mode dégradé, par deux sociétés, on a créé une entreprise le 10 novembre.  Reprise de secteur, nouveau personnel, nouvelles tournées, nouveaux transporteurs : on est reparti de zéro pour distribuer la presse à Rennes et dans les environs.

« Il faut le temps que tout cela se mette en place. On règle les problèmes un à un, et il y en a quelques-uns, mais on va améliorer le service ».