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10 Avr 2019 | Trafic
 

La Dépêche du Midi poursuit son enquête auprès des douaniers d’Ax-les-Thermes sur l’axe d’Andorre (voir Lmdt du 9 avril). Cap sur Saint-Jean-de-Verges (près de Foix), un centre de tri postal où les douaniers interviennent très régulièrement.

Un par un, les colis acheminés depuis les bureaux de poste ariégeois passent au détecteur, un énorme appareil très semblable à ceux que l’on trouve dans les aéroports. Un peu de flair, un œil exercé : de temps à autre, une forme ou une couleur inhabituelle sur l’écran attire l’œil d’un membre de l’équipe dirigée par Ingrid B., adjointe à la brigade des douanes d’Ax-les-Thermes.

•• Des rectangles bien alignés… La silhouette reconnaissable d’un briquet : pas de doute. C’est un colis rempli de paquets de cigarettes. Un petit mot à l’intérieur : «1 016 cigarettes pour ta toux ! Fume ! Fume ! Bisous … ». Confisqué.

Les colis continuent leur ronde sur le tapis roulant. Un lourd carton est contrôlé : à l’image, il y a un doute. Peut-être des fusils. Ce sont des pieds de table. Puis, un autre carton est ouvert : là, les douaniers trouvent des boîtes de médicaments. L’ordonnance qui les accompagne est soigneusement vérifiée. Pas de souci. Les douaniers referment la boîte.

••« Nous avons parfois le renfort de chiens anti-stups ou antitabac », précise encore Ingrid B. Pour être affectés sur la chaîne pyrénéenne, dans les différents secteurs frontaliers, plusieurs de ces chiens sont actuellement en formation.

D’ici la fin de l’année, ils viendront renforcer les unités en charge de la surveillance de la frontière.