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14 Avr 2014 | Profession
 

Le Figaro PleinSelon Le Figaro de ce lundi 14 avril, Seita (groupe Imperial Tobacco) devrait annoncer son projet de fermer l’usine de Nantes, dans le cadre d’un plan de restructuration, lors du CCE extraordinaire convoqué pour demain 15 avril (voir Lemondedutabac des 25 (1) (2) et 26 mars).

Logo SeitaSelon ces informations, la Seita « devrait annoncer son projet de fermer la plus importante des deux dernières usines de cigarettes en France. Située à Carquefou, dans la banlieue de Nantes, elle emploie 327 salariés et a produit l’an passé 12,2 milliards de cigarettes blondes : principalement des Gauloises et des Gitanes ».

Propriétaire de la Seita, le groupe  Imperial Tobacco a lancé un plan d’économie de 385 millions d’euros d’ici à 2018, dont 72 millions cette année, explique le journal. La restructuration annoncée mardi devrait comprendre également la cession du centre de R&D de Bergerac (30 salariés) et une réorganisation de la force de vente, « sans impact sur l’emploi », selon un représentant du personnel, précise le quotidien. Le centre de battage de tabac du Havre (100 salariés) et l’usine de Riom (200 salariés, 9 milliards de cigarettes) devraient être préservés, toujours de même source.

La Seita, dont le siège est à Paris, emploie environ 1.150 salariés sur cinq sites en province: deux usines de production de cigarettes, à Nantes et Riom (Puy-de-Dôme), une usine de traitement du tabac au Havre (Seine-Maritime), deux centres de recherche à Bergerac (Dordogne) et Fleury-les-Aubrais (Loiret), selon les données communiquées par l’entreprise et reprises par Le Figaro.