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30 Nov 2020 | Trafic
 

En mai 2020, une alerte anonyme adressait à la gendarmerie des captures d’écran d’un compte Snapchat sur lequel étaient proposées à la vente des cigarettes étrangères, au prix de 80 euros la cartouche. Dans un langage plus ou moins codé, le même compte faisait, aussi et surtout, la publicité de résine de cannabis. 

•• En créant leur propre compte avec un pseudonyme fictif, les enquêteurs n’ont pas tardé à identifier un habitant de Saint-Michel-de-Maurienne, déjà connu de la justice pour des affaires de stupéfiants.

En perquisitionnant le domicile de ses parents, où il résidait, les gendarmes découvraient dans la cave 28 paquets de cigarettes portant des avertissements en anglais  et, dans la cuisine, un couteau ayant manifestement servi à couper du cannabis.

•• À la barre du tribunal correctionnel d’Albertville, ce vendredi 27 novembre, le jeune homme de 22 ans – jugé pour « usage, acquisition, détention, transport et offre de stupéfiants en récidive » et « détention et importation en contrebande de tabac manufacturé » – a reconnu et expliqué les faits reprochés par le souci d’aider ses parents : « j’ai utilisé Snapchat pour informer mes amis que j’avais tout ce qu’il fallait en cannabis et cigarettes. »

•• Le tribunal a condamné le revendeur à un an de prison, dont sept mois avec sursis probatoire. Il devra s’acquitter d’une amende délictuelle de 150 euros et d’une amende douanière de 560 euros.