Cela n’a pas encore changé grand chose. Un an après l’interdiction de fumer dans la grande majorité des lieux publics (voir Lmdt des 2 juin 2014 et 23 octobre 2013), une enquête révèle que le taux de prévalence tabagique serait passé de 35 % à 34 %. Étant donné la taille de l’échantillon (1 600 personnes) et la marge d’erreur correspondante, autant dire que nous en sommes toujours au même niveau (enquête VTsIOM / All-Russia Public Opinion Study Center, menée fin janvier).
Mais le plus significatif de l’enquête réside dans le fait que plus d’un tiers des fumeurs reconnaissent enfreindre la loi et continuer à fumer dans les lieux interdits.
20 % fument, en cachette, dès lors qu’ils estiment qu’ils ne seront pas vus.
15 % le font ouvertement, n’importe où, quitte à risquer d’être sanctionnés. Surtout l’hiver a-t-on envie d’ajouter …
Il faut dire que la nouvelle réglementation est mal tombée. En pleines difficultés économiques, suite à l’embargo, la période n’est guère propice à la maîtrise de sa consommation de tabac. 22 % des fumeurs russes consomment un paquet, ou plus, quotidiennement.