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3 Mai 2018 | Observatoire
 

Le président de la Fédération nationale de l’Habillement participe activement aux travaux de relance du centre-ville des villes moyennes engagés par le Gouvernement (« Action Cœur de Ville » / voir Lmdt du 2 février 2018). Dans une interview aux Échos (édition 30 avril), il livre un diagnostic qui vaut … pour tous les commerces indépendants. Même si certains se sont déjà engagés dans cette voie depuis longtemps. Suivez notre regard …

•• « Les commerçants, et notamment les indépendants, doivent aller dans le sens de l’histoire. Elle s’écrira de toute façon. Il ne faudrait pas qu’ils laissent passer le train. Ils doivent comprendre que le monde change, et que les consommateurs ont changé leurs comportements d’achat. 

•• « L’adaptation est nécessaire, avec des actions ciblées telle que l’amélioration des heures d’ouvertures des magasins. Il faut passer de 40 à 50 heures par semaine (sic).

Certes, cela représente un coût, car il est nécessaire d’augmenter le nombre d’heures salariées. Mais c’est aussi du pouvoir d’achat supplémentaire, donc de la consommation en plus (…) 

•• « Il faut aussi être présent sur les réseaux sociaux et animer les communautés de clients. Une page Facebook, ce n’est pas si compliqué …

•• « Le commerce indépendant de l’habillement, par exemple, n’est pas sur un déclin inexorable, même si en moins de dix ans, le marché national a rétréci de 15 %. Il faut retrouver de la valeur. D’abord en réduisant la part des ventes en promotion, consommatrices de marge. Il faut redonner de la valeur, aussi, au produit lui-même. Le fabriqué en France, cela plaît. À Roubaix, on travaille sur la notion de mode durable, le consommateur est en attente de propositions fortes dans ce domaine.

•• « Je ne crois pas qu’il y ait une crise des vocations à devenir chef d’entreprise dans le commerce, de nombreux jeunes sont porteurs de projets solides, parmi ceux-ci de nombreux diplômés sont tentés par l’indépendance et rejettent les grosses entreprises, à nous de les accompagner … ».