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26 Déc 2020 | Profession
 

Mondial Relay, déjà en forte progression tous les ans, a vu son pic d’activité arriver plus tôt sous l’effet du deuxième confinement. Soit 40 % de volume en plus, depuis début octobre, rapporte Les Échos.

•• Sur les 100 000 sites d’e-commerce en France, 70 000 sont clients de Mondial Relay  qui en recrute actuellement près de 80 par jour.

Pour faire face à ces flux, la filiale de Hermes (entreprise de logistique, elle-même détenue par le groupe de distribution allemand Otto) – basée à Hem près de Lille – a déployé beaucoup plus vite que prévu son « plan d’absorption » préparé, comme toujours, durant l’été en prévision de la fin d’année.

En plus de son effectif de 1 000 salariés, elle a déjà battu le rappel de ses intérimaires: 1 500 cette année. L’entreprise augmente aussi sa flotte de véhicules (semi-remorques, camionnettes) de 30 % à 40 %.

•• Mondial Relay, qui a vu son chiffre d’affaires doubler entre 2017 et 2020, est rompu à ces hausses d’activité. L’an dernier, son chiffre d’affaires – à 410 millions d’euros (clos en février 2020)- a encore bondi de 42,85 % : avec 125 millions de colis distribués, soit un volume en hausse de 45 %.

« Nous pensons faire mieux cette année alors que notre fermeture totale pendant le premier confinement représente un manque à gagner de 70 millions d’euros », annonce Antoine Pottiez, Pdg de Mondial Relay.

•• Car la société recrute en permanence de nouveaux Points Relais chez les petits commerçants, raconte Les Échos. Elle en a perdu près de 200 (faillite, départ en retraite, …) après le premier confinement. Mais pour le deuxième, le réseau a pu rester ouvert à 80 %. « Et les flux ont augmenté », ajoute le dirigeant.

Le réseau en totalise aujourd’hui 10 000 (8 700 en 2019), l’entreprise privilégiant, depuis mai dernier, les commerces dits « essentiels », susceptibles de rester ouverts : buralistes, commerces alimentaires, stations-service.

•• Mondial Relay a aussi créé, il y a deux ans, le drive pour les plus gros colis (de 30 à 150 kilos). Et, depuis peu, elle déploie MyBox, un mobilier urbain où les particuliers peuvent déposer leurs paquets, après avoir scanné leur étiquette devant un lecteur.

Actuellement, une centaine ont été implantés dans des galeries marchandes d’Auchan. L’objectif est d’en déployer ailleurs, notamment sur des espaces publics, fonctionnant 24 heures sur 24.

•• La société peut absorber ses flux croissants depuis la mécanisation, en 2016, de ses sites de préparation de livraison. Elle en compte 24 en France, dont 4 hubs (à Hem ; à Saint-Priest, près de Lyon ; à Saran, près d’Orléans ; et à Cestas, près de Bordeaux) et 6 à l’étranger. Son plan d’investissement est de 30 millions d’euros en 2021.