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9 Nov 2020 | Profession
 

Circonstance sanitaire oblige, reprise de la revue de presse des témoignages de buralistes à travers les régions (voir 6 et 5 novembre).

•• À l’Éguille-sur-Seudre (moins de 1 000 habitants, en pays Royannais), il n’y a plus que le bar-tabac-presse et l’épicerie qui sont ouverts.

Et encore, le local du buraliste est à moitié vide avec la fermeture du bar : « j’ai ôté les tables et les chaises, j’ai de l’espace, je peux en faire profiter quelqu’un ». Il a donc lancé une invitation, via sa page Facebook aux commerçants du voisinage. « Ça leur permet d’avoir une vitrine, il est hors de question de vendre ici », les clients peuvent ensuite commander directement auprès des commerçants concernés en leur téléphonant et revenir ensuite chercher leurs achats. »

Pour l’instant, ce sont plutôt ses clients qui ont répondu. Une commerçante, qui vend des vêtements de marins sur le port de Royan, a déposé un portant avec des pulls et cabans.

Et la gérante du centre spa « pause détente » est venu laisser des dépliants : elle vend en drive des produits de beauté et des bons cadeaux. Elle espère attirer des clients »surtout que novembre et décembre sont les deux meilleurs mois de l’année et là, c’est 100% zéro » (France Bleu).

•• Une formule lapidaire est affichée depuis plusieurs jours sur la façade du bar-tabac à Vendeuvre-sur-Barse (2 300 habitants, 36 kilomètres de Troyes). La buraliste exprime une colère froide à l’encontre du reconfinement : elle a dû fermer sa partie « bar », une injustice à ses yeux.

« Nous avons espacé les tables. Au final, il n’y avait pas plus de dix clients. Mais nous sommes fermés. Alors qu’un RER bondé en région parisienne, ça ne pose aucun problème … ».

La buraliste peut pourtant compter sur le développement d’activités annexes ces derniers temps. Son enseigne est devenue un point de relais pour les colis et, depuis jeudi dernier, elle a aménagé un petit coin épicerie présentant des produits de première nécessité : « mais avec la vente de tabac, cela fait juste un complément »  (L’Union).

•• Le confinement ne semble pas faire peur aux nouveaux propriétaires du bar-tabac-presse d’Étreillers (1 200 habitants, 10 kilomètres de Saint-Quentin).

« On a refait les peintures, la décoration. L’aménagement a été changé. On a créé un espace chaleureux, convivial. Un lieu pour accueillir toutes les générations », expliquent en chœur le père et le fils. « Bien sûr, le bar est fermé à cause du confinement, et nous ne faisons pas de restauration. Nous avons des jeux, les journaux locaux et nationaux, le tabac. Nous privilégierons l’accueil de chaque client » poursuivent-ils.

Situé en face de l’église, en plein cœur du village, en bordure de la place principale et avec un parking gratuit juste devant, l’établissement a tout pour accueillir  : « nous voulons que la clientèle vienne avec plaisir ici pour acheter ce dont elle a besoin » (L’Aisne Nouvelle).