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2 Nov 2020 | Profession
 

Circonstance sanitaire oblige, reprise de la revue de presse des témoignages de buralistes à travers les régions (voir 31 octobre et 9 mai).

•• « Malgré la venue de nombreux fumeurs faisant quelques réserves avant la nouvelle augmentation du prix du tabac, notre établissement est bien calme », constate un buraliste à Gourin (3 800 habitants, à l’est du Morbihan).

« Nous avions prévu des bonbons pour les distribuer à l’occasion d’Halloween, mais nous n’avons pas eu la visite d’enfants déguisés comme habituellement. Nous assurons l’offre de Paiement de Proximité et maintenons le point-relais colis.

« Mais nous sommes un peu dans le flou, nous ne savons pas si les livraisons de colis vont augmenter comme lors du premier confinement. On peut imaginer qu’il y aura sans doute beaucoup de commandes par internet pour des livraisons de cadeaux pour les fêtes de fin d’année ».

« Le Gouvernement a dit qu’un point serait fait sur la crise sanitaire quinze jours après le début du confinement. Est-ce que de nouvelles conditions concernant l’ouverture du bar seront annoncées à ce moment-là, si le nombre de malades diminue ? Nous n’en savons rien pour l’instant. En attendant, les deux membres du personnel continuent de travailler. Est-ce que ce sera encore le cas par la suite ? » s’interroge le couple (Le Télégramme).

•• « C’est un choc terrible, c’est le deuxième choc terrible de cette année ! » estiment les buralistes d’un bar-tabac à Romilly-sur-Seine (15 500 habitants, au nord de l’Aube). « Mais nous nous attendions forcément à cette décision » poursuit la buraliste.  L’établissement a laissé ouvert son espace tabac, avec des horaires aménagés.

« Une fois par semaine, on fait des plats à emporter et le midi, on fait des burgers, des sandwichs chauds et des frites. Nous avons gardé des clients fidèles qui fonctionnent un peu comme une chaîne de solidarité avec nous » poursuit la buraliste.

Et le moral des clients ? « Beaucoup d’entre eux sont agacés et épuisés. Et puis il y a les autres, notamment les personnes âgées, qui sont devenues particulièrement craintives face aux menaces du Covid-19. Ils restent chez eux et ne veulent plus sortir. Et puis, a contrario, on s’aperçoit que les jeunes prennent toute cette épidémie à la légère, c’est très décourageant tout ça … » (L’Est Éclair).