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8 Fév 2017 | Profession
 

Concernant notre information d’hier sur le marché des cigarettes (voir Lmdt du 7 février) qui a baissé, en volume, de -7,4 % en janvier (avec le paquet neutre, donc), deux commentaires :

• celui d’un analyste du marché qui rappelle que le mois de référence (janvier 2016) s’était traduit par un + 4,4 %. Un chiffre expliqué à l’époque par les diverses mesures de contrôles aux frontières prises dans le contexte d’état d’urgence.

• celui de Matthieu Pechberty (voir Lmdt des 22 février 2016 et 15 octobre 2014) qui, sur BFM Business, rapporte les propos de buralistes selon lesquels « le paquet neutre n’a rien changé dans le comportement des fumeurs ».

Et de reprendre, par ailleurs, l’avis d’un représentant de fabricant : le climat très froid, d’une part, « un consommateur moyen fume 12 cigarettes par jour. Et en fumant une de moins, on arrive à cette baisse de 7 % » ; un certain « nettoyage » dans les références, d’autre part, « nous avons retiré des linéaires 25 % de petites références, ce qui a pesé sur la baisse des livraisons ».

Et Matthieu Pechberty de rajouter : « enfin, la chute des livraisons s’explique aussi par la reconstitution prudente des stocks. Les buralistes ont peu de trésorerie en ce moment, alors qu’ils attendent que les industriels leur remboursent les anciens paquets invendus ».

Nouvelle preuve qu’il n’est guère facile d’expliquer les évolutions du marché. Encore plus à court terme.