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25 Juil 2017 | Profession
 

Le maire de Saint-Branchs (Indre-et-Loire) menace de démissionner en raison d’une divergence avec une partie du conseil municipal sur la présence postale dans la commune.

L’édile souhaite créer un relais postal chez le buraliste pour maintenir le commerce de proximité dans sa commune, mais les conseillers préfèrent un service postal géré directement par la mairie (une agence postale communale). Mis en minorité par sept voix contre neuf, Daniel Balanger n’en démord pas …

Étonnant, n’est-ce pas ? Généralement, c’est le maire qui fait des pieds et des mains pour récupérer l’agence postale communale. Fréquemment contre le buraliste. Sachant que les directions départementales de la poste cèdent systématiquement devant les élus locaux.

•• « Il faut trouver 10 000 à 15 000 euros pour financer cette agence postale » (si celle-ci doit être abritée dans les locaux municipaux), « on me demande d’assumer une position qui est contraire à ce que je défends », dénonce le maire qui a fait de la survie du commerce son combat.

Il y a six mois un repreneur a été trouvé pour la supérette, grâce à ses démarches.

•• Sa solution ? Pourquoi pas consulter la population par référendum : « on verra si les électeurs me suivent ou m’abandonnent ».

Dans la commune, selon la presse locale, les avis sont partagés : « C’est mieux chez le buraliste pour les horaires » versus « Je pense que c’est à la mairie de reprendre la Poste ». 

•• En tout cas, la buraliste, Francine Lévêque, est partante : « j’ai toujours espoir de devenir Relais-Poste, après la décision, c’est pas moi … Il y a des clients qui préfèrent par rapport aux horaires. Ils disent que c’est plus pratique ».