Agitation médiatique, hier, sur les modalités de la privatisation de la FDJ : avec un article du Journal du Dimanche (voir Lmdt du 8 avril) et un certain nombre de commentaires, relativement bien informés, dans les autres médias. Que doit-on en retenir ?
•• L’opération sera inscrite dans la loi Bruno Le Maire sur la croissance et la transformation des entreprises : elle devrait être présentée en Conseil des Ministres le 16 mai.
•• L’État est actuellement actionnaire de la FDJ à hauteur de 72 %. Il devrait en garder « une minorité de blocage » aux alentours de 25 %.
Une part de ses actions devrait être cédée à « un acteur privé important » (issus des secteurs des jeux ou de l’audiovisuel …). Le reste de ses actions devait être mis en Bourse, avec la volonté de trouver un « actionnariat populaire ». Sachant que des options d’achat seraient réservées aux salariés de la FDJ et « aux buralistes qui commercialisent les jeux », indique la presse (voir Lmdt du 2 janvier).
Les autres actionnaires actuels de la FDJ – anciens émetteurs de jeux ayant contribué à sa création : « Gueules cassées » (9 %) ; Fédération nationale André Maginot (4 %) ; Confédération des buralistes (1,6 %), etc. – resteraient dans le capital.
•• L’État se doterait de « verrous » pour éviter l’intrusion dans le capital de loteries étrangères et continuer à contrôler l’entreprise (doubles actions pour rester majoritaire dans les prises de décisions) ; une nouvelle autorité de régulation va être crée pour superviser l’ensemble des jeux de hasard.
À suivre.