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ANLa France est probablement l’un des pays au monde où l’activité tabac est la mieux encadrée. Pour des raisons historiques liées au fonctionnement de l’administration française mais, aussi, de par le sens des responsabilités de la plupart des acteurs d’un marché mature où il y a consensus pour se conformer aux objectifs de santé publique. Cet avis – qui est le nôtre – peut être sujet à discussion. Mais il y a des arguments.

Tout cela, pour constater une certaine offensive « idéologique » au Parlement, en ce moment, contre les fabricants de tabac. Doublement « idéologique » même : on leur reproche, « à priori », d’être de grandes entreprises privées et internationales ; pire, ce sont des entreprises de tabac.

« A priori », elles sont donc suspectes de vouloir se soustraire aux obligations que leur impose l’administration fiscale. C’est le sens d’un amendement adopté hier (voir Lemondedutabac du 26 juin). En oubliant que ces entreprises génèrent, par leur activité, cette fiscalité tabac si précieuse au budget.

«  A priori », elles sont suspectes de vouloir s’impliquer dans la traçabilité et l’authentification des produits du tabac. C’est le sens d’un amendement adopté avant-hier (voir Lemondedutabac du 25 juin). En oubliant que ces entreprises sont les premières victimes d’une contrefaçon s’attaquant aux fabricants de toutes tailles (voir Lemondedutabac du 7 juin).