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29 Juil 2020 | Profession
 

Premier tour d’horizon des réactions dans la presse régionale suite à la généralisation du Paiement de Proximité des buralistes (voir 28 et 27 juillet).

•• « Sur les tests de ces dernières semaines, 54 % des règlements chez des buralistes correspondaient à des factures de services locaux , 38 % à des amendes et 8 % à des charges fiscales » explique Gérard Vidal, président des buralistes d’Occitanie.

« C’est une mission de service public. Nous possédons un outil qui permet cette possibilité. Ça aurait été bête de refuser de répondre à cette demande » estime-t-il.

« Nous sommes conscients que nous vendrons de moins en moins de tabac à l’avenir. Cette nouvelle option va de pair avec notre changement de logo. Plus qu’un bureau de tabac, les buralistes sont devenus des commerçants d’utilité locale (…) Tout le monde n’a pas internet, surtout dans les milieux ruraux (…) Cela concerne également les grandes villes. Certains n’ont pas de compte en banque. » (La Dépêche du Midi).

•• La présidente des buralistes sarthois, Laurence Proust, met en avant la facilité d’accès chez les buralistes, grâce à des horaires d’ouverture très large, et leur rôle de proximité : « ça s’est vu pendant le confinement, les gens venaient pour tout autre chose que le tabac ! On a un maillage très solide en Sarthe, autant le mettre au service des gens ».

Une mission de plus, qui vient s’ajouter à une longue liste : « les timbres postes, les comptes Nickel ou encore les relais colis, Ça n’est pas une charge, loin de là ! Ça fait partie de notre ADN ».

L’expérimentation menée dans 18 départements n’est pas concluante selon la CGT qui avance le chiffre de 1 150 encaissements enregistrés dans 561 points de vente : « ça veut dire que chaque buraliste a enregistré 2,04 paiements en 3 mois, ce qui n’est absolument pas probant », conclut abruptement Marie-Claude Lougnon (France Bleu Sarthe).

•• Dans le Pas-de-Calais, 171 points de vente, implantés dans 99 communes, proposent ce service.

« Le but était d’avoir un réseau beaucoup plus dense que le nôtre, en voie de restructuration, et d’offrir des amplitudes horaires beaucoup plus larges que celles des Centres des Finances publiques » explique Claude Girault, directeur des Finances publiques pour le Pas-de-Calais.

« Et dans une commune rurale, cela accroît le bouquet de services offerts chez un buraliste, c’est un plus. » (La Voix du Nord)