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4 Fév 2018 | Profession
 

Alors que le Gouvernement planche sur l’éventuelle privatisation de la Française des Jeux (voir Lmdt des 26 et 20 janvier), les sociétés mères des sociétés de courses (France Galop et LeTrot) se penchent, de leur côté, sur une possible évolution du statut du PMU, selon Les Échos du 1er février (voir Lmdt du 16 janvier).

Lequel explore toutes les hypothèses. 

•• L’idée d’un changement de statut du PMU, constitué actuellement en Groupement d’intérêt économique (GIE), est poussée depuis plusieurs années par la direction de l’opérateur : l’ancien PDG Philippe Germond, puis son successeur, Xavier Hürstel, ont plaidé en ce sens.

Pour ses partisans, une telle réforme viserait à renforcer un PMU handicapé par son statut. En effet, le GIE ne peut pas s’endetter pour se développer, ni même mettre de capitaux en réserve, son résultat net remontant directement aux sociétés mères.

•• Trois scénarios se présentent selon le quotidien. 

Sa transformation en société anonyme apparaît comme une option sérieuse dans le cadre de la réflexion, suivie de près par l’État, et les ministères de l’Agriculture et du Budget, lesquels exercent une tutelle commune.

En cas de statut quo, il pourrait y avoir révision de la fiscalité. Les pouvoirs publics, et tout particulièrement le ministère de l’Agriculture, sont en effet soucieux du financement de la filière hippique, mission majeure du PMU, et par là même de la vitalité et de l’attractivité de l’opérateur.

 Certains songeraient à un autre scénario … qui ne serait pas du goût du Gouvernement : l’absorption du PMU par la FDJ. « Cette dernière peut faire fantasmer avec son total d’enjeux qui gonfle année après année et qui, pour la première fois en 2017, a dépassé la barre des 15 milliards d’euros » commente Les Échos (voir Lmdt du 25 janvier).

•• Dans l’immédiat, le patron intérimaire, Alain Resplandy-Bernard (ex-numéro deux de Xavier Hürstel) poursuit la mise en œuvre du plan stratégique « PMU 2020.1 ». Avant la nomination du prochain PDG qui doit intervenir statutairement au plus tard en mai.