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3 Mai 2019 | Profession
 

S’ils sont prêts à devenir les « drugstores de demain », les buralistes de Moselle demandent à l’État de leur laisser le temps de se transformer.

Un message relayé par leur président Antoine Palumbo dans Le Républicain Lorrain (édition 2 mai).

•• « Il y a 25 ans, nous étions 550 buralistes en Moselle. Aujourd’hui, nous sommes 207. À Talange, nous étions quatre. Aujourd’hui, je suis seul … » démarre son appel. « Au vu des augmentations programmées par M. Macron, notre situation va s’aggraver (…) Nous n’avons pas encore les chiffres de fin avril, mais tant qu’il y aura un différentiel de prix entre la France et le Luxembourg, la situation s’aggravera. »

•• « Nous nous sommes diversifiés ! Nous avons développé la cigarette électronique, nous avons organisé le mois de la vap’. Moi, dans mon bureau de tabac à Talange, je fais les cartes grises. Dans d’autres, il y a les tickets SNCF. Chacun fait en fonction de son établissement.

« Pour la mise en place des comptes Nickel, nous n’avons pas attendu l’État ! Notre but à tous, c’est de devenir le drugstore de demain, mais encore faut-il nous laisser du temps pour nous transformer.

•• « Nous demandons un moratoire. Nous l’avons dit à notre président national, Philippe Coy, qui a assisté à notre assemblée générale.

« Dans le contrat de transformation signé avec l’État, il était précisé que si la situation l’exigeait, nous pourrions revoir ce contrat. Nous voulons du temps pour nous transformer mais aussi que les tarifs du tabac augmentent dans les pays limitrophes et qu’ils appliquent la même politique de santé. »