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8 Fév 2020 | Profession
 

L’offre de jeux, chez les buralistes, se renouvelle continuellement – la FDJ propose plus de 76 jeux de hasard à résultat immédiat – et séduit de plus en plus de personnes.  De quoi inspirer un reportage à France 3 Grand Est. Extraits.

•• Ce mercredi 5 février ressemble à tous les autres jours pour Élodie, la buraliste d’un bar-tabac à Charleville-Mézières (Ardennes). Derrière son comptoir depuis 14 ans, Élodie s’est habituée à vendre des milliers de jeux de hasard avec résultat immédiat. Et du résultat, il y en a apparemment ce matin.

Les petits chanceux se succèdent devant sa caisse. « J’ai déjà remboursé 673 euros en tout, à 10h, ce matin » vérifie-t-elle en regardant son écran de La Française des jeux, « d’ailleurs, du 27 janvier au 2 février, par exemple, on a remboursé près de 17 000 euros aux joueurs de passage, rien que chez nous ».

•• À quelques dizaines de kilomètres, Christophe Biani (buraliste-presse multi-services à Donchery et président de la chambre syndicale des buralistes du département) consacre également pas mal de temps aux joueurs réguliers ou occasionnels. « Les jeux de grattage … je réalise presque 50 % du chiffre d’affaire rien qu’avec La Française des jeux (sans le PMU) » confirme-t-il en montrant sa vitrine bien garnie.

« Aujourd’hui, la vente de tabac est minoritaire, peut-être 25 %. En plus, on est frontalier pour la vente de tabac, donc, il faut se diversifier pour retrouver du chiffre » conclue-t-il avant de rejoindre son coin « Bureau de poste ».

•• Car depuis dix ans, Christophe Biani rajoute des casquettes sur sa tête de buraliste : postier donc, vendeur de vins, conseiller en bijoux et de montres, borne Nickel, librairie, produits du terroir, vapotage … Il a même installé un espace dédié aux jeux et paris sportifs.

Son établissement est un « véritable drugstore parce que les jeux de grattage associés à la vente de tabac et au vapotage ne suffiraient pas à faire vivre l’entreprise ».