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10 Sep 2018 | Profession
 

La période est propice pour que la presse régionale s’intéresse aussi à la rentrée des buralistes sur le terrain. Ainsi, dans le Loir-et-Cher.

•• Les quelques changements de prix du 20 août dernier (voir Lmdt du 18 août) ont été « indolores par rapport à l’augmentation opérée en mars dernier », précise Pascal Barraud, (président de la chambre syndicale des buralistes du Loir-et-Cher) dans La Nouvelle République (7 septembre).

En revanche, il assure que les ventes des paquets de cigarettes ont chuté de 10 à 15 %, depuis le mois de mars, dans son commerce de Fréteval. À cela s’ajoute une baisse de la fréquentation de 10 % de son établissement.

•• « Depuis quelque temps, la clientèle évolue. Les classes populaires continuent de consommer du tabac, même à un prix plus élevé, alors que les individus plus aisés arrivent à s’en passer », remarque une buraliste de Blois pour lequel le mois de septembre s’annonce particulier : « beaucoup de consommateurs de tabac reviennent de leurs vacances en Espagne où ils ont pu s’approvisionner », rapporte Brigitte du bar-tabac l’Agriculture.

•• Reste la diversification … entamée déjà depuis un certain temps.  « Je me suis installé ici il y a 13 ans. Depuis, j’ai mis en place un point poste, un service de photocopies, j’ai développé la librairie et je propose aussi des articles de pêche », détaille Pascal Barraud.

•• Sur les 190 buralistes que compte le département, une trentaine de ruraux touchent la prime de diversification d’activités qui a été portée à 2 500 euros en juillet (voir Lmdt des 1er et 2 juillet).

Pour Pascal Barraud, proposer plus de services est indispensable mais cela ne constitue pas la seule solution. « On ne pourra pas continuer à rendre ces services sans le revenu du tabac. Ceux qui viennent acheter leur paquet, ce sont les mêmes qui font des photocopies ou viennent prendre leur journal … ».