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9 Déc 2016 | Observatoire
 

La mairie de Paris a lancé, ce jeudi 8 décembre, une campagne en ligne pour lutter contre la pollution automobile dans la capitale, qui connaît cette semaine le pire épisode hivernal de pollution depuis au moins dix ans (voir Lmdt du 8 décembre).

« La pollution à Paris n’est pas une fatalité, et on va le démontrer », a déclaré Anne Hidalgo, qui s’est dite « déterminée à agir » face à une situation « inacceptable », lors d’une conférence de presse à la mairie de Paris, reprise par l’AFP, après une réunion avec une délégation de pneumologues.

• La campagne, dont le slogan est « La pollution automobile à Paris, il faut que ça s’arrête », est diffusée depuis jeudi sur les réseaux sociaux pour « confronter les Parisiens à la réalité » de la pollution de l’air, et de ses conséquences sur la santé.

« Sarujan a arrêté de fumer il y a deux ans. Et pourtant cette semaine il a respiré l’équivalent de sept paquets de cigarettes », indique l’un des visuels de la campagne, basée selon la mairie sur de précédentes campagnes contre le tabac, l’alcool ou l’amiante.

À Paris, « l’essentiel de la pollution » provient des véhicules, a assuré Mme Hidalgo, selon qui la circulation automobile est responsable de 55 % de la pollution dans la capitale.

Une partie des pneumologues présents aux côtés d’Anne Hidalgo avaient défendu dans une tribune publiée en septembre dernier le projet de piétonnisation des voies sur berges, et appelé à des mesures « courageuses » pour améliorer la qualité de l’air. « La pollution tue et rend malade », ont-ils martelé jeudi.

• La pollution de l’air est à l’origine de 48 000 décès prématurés en France, selon l’agence de Santé publique France, et coûte au pays plus de 100 milliards d’euros par an, selon un rapport sénatorial (voir Lmdt du 21 juin).